[ultimate_heading main_heading= »Par Alban Jarry » main_heading_font_family= »font_family:Nova Square|font_call:Nova+Square » sub_heading_font_family= »font_family:Nova Square|font_call:Nova+Square »]Blogueur, auteur de «Twitter par 50 personnalités» et «735 utilisateurs LinkedIn»
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Les réseaux sociaux professionnels ressemblent à un monde utopique, à l’image de l’univers de science fiction « Star Trek ».

Alban Jarry / blogueur, auteur de «Twitter par 50 personnalités» et «735 utilisateurs LinkedIn»
Alban Jarry / blogueur, auteur de «Twitter par 50 personnalités» et «735 utilisateurs LinkedIn»

Difficile de s’y retrouver dans le labyrinthe des réseaux sociaux qui peut aussi ressembler parfois à une jungle sauvage. Facebook, YouTube, Google+, Instagram, LinkedIn, Twitter… tous les jours de multiples articles sont consacrés aux médias et réseaux sociaux et incitent les professionnels à les rejoindre. Tous les jours des millions d’utilisateurs se connectent à leurs smartphones pour y naviguer pendant leurs pauses attirées par ces nouveaux espaces de sociabilité. Tous les jours d’autres s’interrogent pour les rejoindre. Dans Star Trek, le Capitaine Kirk faisait référence à la loi de Finagle : « Peu importe où le navire aborde, ce sera le port d’un autre et non le mien ». Finalement, la façon d’aborder les réseaux sociaux importe-t-elle beaucoup ? Aujourd’hui, il semble plus efficace de faire un choix sur le port d’accueil que sur la façon de s’y amarrer.

Depuis la première diffusion de Star Trek dans les années 60, nous baignons dans le rêve d’être à bord de l’Enterprise pour voyager de planète en planète et explorer la galaxie. Se déplacer à la vitesse superluminique, découvrir de nouvelles planètes, de nouvelles espèces, la présence sur les réseaux sociaux peut se rapprocher de cette envie de liberté et de voyage. Ces univers, en pleine expansion, ouvrent les possibles et changent la façon de communiquer entre professionnels, de voir les choses, de se situer. Ils permettent de traiter de thématiques variées et de se retrouver projetés au cœur d’une gigantesque matrice ultra connectée.

Faire des choix

La présence sur les réseaux sociaux impose en premier lieu de s’orienter vers ceux qui sont les plus efficaces dans son domaine. Tout professionnel a un emploi du temps très chargé où il est impossible de s’égarer dans des impasses chronophages et peu rentables. Dans Star Trek, Kahn disait « Oui, il semble que nous allons améliorer votre siècle, capitaine ». Les réseaux sociaux sont aussi là pour servir leurs utilisateurs et ouvrir le champ des possibles. Une question ? Ils doivent permettre d’y répondre en quelques clics. Un besoin de rencontrer un expert ? Ils sont une porte ouverte vers une connexion rapide. Comme dans Star Trek, les réseaux sociaux laissent entrevoir un futur utopique où la relation professionnelle serait simplifiée.

Pénétrer dans les réseaux sociaux revient à partir d’un État originel où l’espace est réduit à sa plus simple expression… une sorte de néant de la présence virtuelle. Comme dans l’univers, où les galaxies n’existaient pas à l’époque du Big Bang, les réseaux sociaux se sont créés rapidement les uns après les autres pour nous permettre de découvrir les différentes approches de ce concept. LinkedIn, Twitter, Facebook, Google+… chacun offre ses propres caractéristiques pour faciliter l’expérimentation.

Pourtant, comme les galaxies, ces réseaux évoluent au fur et à mesure de leur existence pour offrir de nouvelles fonctionnalités et permettre de nouvelles approches ou de nouvelles explorations. Au cœur de ces réseaux, nous sommes des particules élémentaires. Une thématique émerge, une planète peut nous accueillir. Atteindre en permanence la vitesse superluminique n’est plus exceptionnel, nous nous déplaçons en permanence. Pourtant, pour être efficace, il faut choisir, être logique dans sa présence, même si vous pensez comme Amanda Grayson « Logique ! Logique ! J’en suis malade de la logique ! Vous voulez savoir ce que je pense de votre logique ? »

La chance de l’aléatoire et le pouvoir d’étendre son réseau

Comme l’univers, nous pouvons nous agglutiner à certains moment en des points précis pour créer des planètes virtuelles, découvrir une actualité, transmettre de l’information, participer à des discussions. Aucune idée n’est laissée de côté et il ne faut pas avoir peur de se tromper. Kirk disait « J’ai horreur de l’échec ! […] Je ne crois pas à l’impossibilité de gagner » et Spock « Dès que vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste doit être la vérité, aussi improbable puisse-t-elle être ». Il faut oser l’expérience des réseaux sociaux pour se rendre compte de leurs apports et de leurs diversités.

1149178_les-reseaux-sociaux-professionnels-un-espace-infini-137730-1Chacun y conserve un degré de liberté, navigue selon ses envies, pour ne pas se laisser influencer. Spock disait que « Les ordinateurs sont d’excellents serviteurs, mais je n’ai aucun désir de les servir ». Sur les réseaux sociaux, le libre arbitre est toujours possible et il faut savoir s’extraire des « conseils » donnés par des algorithmes qui biaisent la réflexion.

Sur les réseaux sociaux, il est possible de naviguer en toute liberté, de s’égarer pour visiter des profils, des comptes, des sujets. La navigation aléatoire permet d’atteindre de nouveaux ports, de nouveaux horizons. L’objectif de Star Trek était de décrire un « Espace, frontière de l’infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial l’Enterprise. Sa mission de cinq ans : explorer de Nouveaux Mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations et au mépris du danger, avancer vers l’inconnu. » Les réseaux sociaux peuvent refléter le même objectif et de l’expérimentation initiale finir par apporter une plus-value très importante dans un positionnement professionnel.

Un monde utopique ?

Selon Wikipedia, Star Trek était une « société utopique qui se fondait sur une « économie de l’abondance », autorisant un progrès des sciences et des technologies. Cette abondance permettait, aussi, à chacun, de satisfaire presque tous ses besoins et désirs. Le travail et le commerce n’étaient plus nécessaires, l’argent n’existait plus. Les émotions négatives, comme l’avarice ou la jalousie, y étaient quasiment inexistantes ». Avec les réseaux sociaux, nous découvrons une société assez proche de celle décrite dans Star Trek. L’accès à la connaissance est devenu sans limites et chaque jour nous pouvons y découvrir tous les progrès que le numérique peut nous apporter. Nous avons une telle abondance d’informations que celle-ci peut être parfois excessive. Leur mode gratuit donne la possibilité à chacun de s’y connecter sans contrainte.

Pour un professionnel, faire aujourd’hui le choix d’être sur les réseaux sociaux, c’est aussi faire le choix de gérer son image et le risque qui l’entoure, d’offrir le reflet de son expertise et de ses compétences. Passer à côté, c’est prendre le risque de se retrouver rapidement en dehors du système, de s’égarer loin des planètes déjà découvertes de son monde. Il est compliqué d’être trop en avance sur son temps, mais, à l’inverse, il ne faut jamais prendre trop de retard avant que cela ne soit irréversible.

Par Alban Jarry, blogueur, auteur de «Twitter par 50 personnalités» et «735 utilisateurs LinkedIn»

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SourceLes Echos (par Alban Jarry)

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