À l’heure où les marques et leurs agences ne jurent que par les influenceurs, l’efficacité de leur intervention commence à faire débat. « Les consommateurs ne sont pas dupes, estime Marc Salomone, à la tête de l’agence Brand Advocate. Ils se rendent compte qu’un influenceur qui travaille pour Danone pourrait aussi s’associer à Coca, Nestlé ou n’importe quelle marque qui le rémunère suffisamment », estime-t-il. Le dirigeant déplore que l’événement passe souvent au second plan quand l’audience vient avant tout pour l’influenceur lui-même. « Ne se fait-il pas sa propre publicité à travers ses photos postées sur Instagram ou ses stories Snapchat ? », s’interroge-t-il.
Le monde de l’influence attire de plus en plus de personnes persuadées de pouvoir se faire de l’argent facilement, mais la réalité est toute autre. Selon une étude Reech de 2018, 86.7% des influenceurs ne vivent pas de leurs partenariats.