On aime tous les histoires. Les histoires qui façonnent et qui fascinent avec leurs personnages iconoclastes. Ceux-ci s’autorisent à contourner les barrières, à dépasser les appréhensions, à porter haut les valeurs d’audace, de courage et de dépassement.
Ces histoires, dont on se plait à relire la fin, à réécouter ces mots qui nous enchantent sont nombreuses dans nos imaginaires collectifs.
L’histoire, parce qu’elle est forte, vraie, entière, persiste et demeure dans nos mémoires.
Ces histoires sont lues le soir avant de s’endormir ou bien racontées quelques années plus tard à d’autres générations. Peu importe le décorum et le contexte. L’histoire, parce qu’elle est forte, vraie, entière, persiste et demeure dans nos mémoires.
C’est, à présent, aux entreprises, de nous faire entrer dans leurs histoires respectives. Mettons de côté la promotion du dernier produit ou du service de tel département. Dépassons-les pour proposer un univers et une histoire suffisamment impliquants et inspirants pour les parties prenantes. Trop souvent, les entreprises se contentent de mettre en lumière leur offre la plus récente. Comme tant d’autres.
C’est par le contenu que l’entreprise créera une préférence.
Que voulons-nous raconter? A qui? A l’heure de la conversation, nous devons cesser de nous adresser uniquement à une cible le temps de vendre son produit. Il faut aller au-delà.
Ces contenus, parce qu’ils seront pensés sur la durée, marqueront durablement. A l’image du leader, ils engagent et portent. C’est Gérald Karsenti, DG de SAP France, qui évoque, avec justesse, la figure d’Alexandre le Grand. Un contenu de qualité invite à se dépasser et à s’inscrire en lien avec les parties prenantes.
L’entreprise doit viser des objectifs des plus ambitieux et sortir du cadre attendu. C’est Clara Gaymard et Gonzague de Blignières, de Raise, qui lancent le Mouvement pour une Economie Bienveillante, le MEB. C’est une histoire qu’ils entendent écrire avec les entreprises de toutes les tailles : celle d’un modèle économique à la fois généreux et performant en impliquant pleinement les salariés.
C’est par les histoires que l’on entend écrire à plusieurs que l’on se peut projeter. On dessinera alors des projets et on fera naitre la confiance. Ce sera ainsi le moment de donner aux mots de l’épaisseur et du sens.
