En bref :
- 🔎 Girls in Tech invite Christelle Delarue pour interroger la place des femmes dans la publicité et la tech.
- 📣 L’événement croise pratiques d’agence, entrepreneuriat et initiatives d’écosystème comme La French Tech et StartHer.
- 🤝 Collaboration active entre réseaux : SISTA, Les Déterminés, Elles Bougent, La Ruche.
- 🎯 Focus sur des projets concrets : Mad&Women, le « 9 month project » et les actions contre le sexisme en agence.
- 💡 Insights opérationnels pour monter un format événementiel efficient et inclusif, applicable aux startups comme à des grands groupes.
Event Girls in Tech x Christelle Delarue founder of madwomen agency explore une intersection rare entre publicité engagée et transformation numérique. L’invitation de Christelle Delarue, fondatrice de Mad&Women, met en lumière des leviers concrets pour rendre la tech plus inclusive. Le propos articule retours d’expérience en agences, initiatives de terrain et stratégies d’écosystème. Il met l’accent sur la nécessité d’une culture durable plutôt que d’actions symboliques. Plusieurs acteurs clés du numérique francophone sont mobilisés. Ainsi, La French Tech, StartHer et des réseaux comme SISTA ou Les Déterminés jouent un rôle de relais. L’événement propose des recommandations opérationnelles pour les responsables produit, RH et communication. Il illustre aussi des projets de terrain portés par des agences ou des collectifs. Enfin, ce texte présente des outils d’animation pour assurer un impact durable et mesurable.
Event Girls in Tech x Christelle Delarue : enjeux pour les femmes dans la tech et la publicité
La rencontre entre Girls in Tech et Christelle Delarue pose une question centrale : comment traduire l’engagement féministe en changements mesurables ? L’enjeu est double. D’une part, il s’agit de corriger les représentations dans la communication. D’autre part, il faut bousculer les pratiques internes des entreprises. Dans les agences, les comportements restent parfois ancrés. Par conséquent, l’approche exige des actions à court, moyen et long terme.
Plusieurs constats émergent du parcours de Christelle Delarue. D’abord, la publicité a longtemps reproduit des stéréotypes. Ensuite, les organisations traditionnelles peinent à intégrer la transformation digitale et culturelle. Enfin, les trajectoires de carrière des femmes se heurtent encore à des freins structurels. Ces observations nourrissent des recommandations pragmatiques.
Problèmes identifiés
Les freins sont concrets et récurrents. Ils vont de l’assignation de budgets à des biais de recrutement. Ils incluent aussi le harcèlement et les plaisanteries dévalorisantes. Cela a un coût économique et humain pour les entreprises.
- ⚠️ Biais de rôle : affectation des budgets « tech » plutôt aux hommes.
- 📉 Pertes de talents : départs accélérés à cause d’environnements toxiques.
- 🔇 Syndrome de l’imposteur : amplification par la culture d’agence.
Solutions opérationnelles
Plusieurs leviers pratiques peuvent être activés dès maintenant. Premièrement, instaurer des audits réguliers de représentations et de politiques RH. Deuxièmement, structurer des programmes de mentoring ciblés. Troisièmement, lier les KPIs diversité à la rémunération variable du management. Ces mesures ne sont pas nouvelles, mais elles manquent souvent de suivi.
- ✅ Audits trimestriels des pratiques de recrutement et d’attribution des projets.
- ✅ Mentorat croisé entre agences et startups comme La Ruche ou StartHer.
- ✅ KPIs clairs et sanctions en cas de non-respect.
Enfin, la réunion met en avant l’importance d’une parole collective. Les initiatives comme #MeTooPub et le collectif Les Lionnes ont montré qu’une mobilisation publique modifie les comportements. L’insight final : l’action combinée, locale et systémique, produit des changements durables.
Mad&Women et l’impact sociétal : comment une agence féministe transforme la communication
Mad&Women se présente comme une agence qui remet en question les normes. La démarche n’est pas du gender marketing. Elle vise une transformation culturelle. Depuis sa création, l’agence a articulé créativité et militantisme pour questionner les récits. De fait, Christelle Delarue a poussé des campagnes qui exposent le sexisme ordinaire. Le mouvement #MeTooPub en est un exemple marquant.
Le positionnement de l’agence repose sur trois piliers. D’abord, une analyse fine des représentations. Ensuite, des dispositifs de production qui favorisent la diversité. Enfin, des partenariats avec des acteurs de l’écosystème pour amplifier l’impact. Ces éléments combinés permettent d’aligner éthique et performance commerciale.
Approche stratégique
L’agence pratique une méthode transversale. Elle croise planning stratégique, création et data. Ainsi, les briefs évoluent vers des objectifs culturels et commerciaux. En conséquence, la publicité cesse d’être un simple message et devient un levier de transformation sociale.
- 🎯 Analyse d’impact : mesurer la réception sociale des campagnes.
- 🛠️ Ateliers co-créatifs avec des publics diversifiés.
- 📊 Data éthique pour ajuster le ton et la diffusion.
Exemples concrets
Un cas de terrain illustre la méthode. Une marque auto souhaitait renouveler son discours. L’équipe a déconstruit les stéréotypes classiques autour des conductrices. Le résultat a été une campagne qui parle au grand public et réduit les risques réputationnels. Par ailleurs, l’agence a développé des actions internes. Elles incluent des formations contre le harcèlement et des politiques de recrutement inclusives.
- 📣 Campagne de sensibilisation ayant réduit les retours négatifs clients de 18%.
- 👩🏫 Programme de formation interne sur les biais inconscients avec un taux de participation de 85%.
- 🤝 Partenariat avec Elles Bougent pour attirer des étudiantes vers le tech.
En résumé, Mad&Women montre que la publicité peut être un outil de changement. Elle prouve qu’une agence engagée peut rester viable économiquement. Ce modèle inspire des collaborations avec des acteurs comme Women’s Forum et des hubs d’innovation.
Partenariats et écosystème : rôle de La French Tech, StartHer, SISTA et réseaux locaux
La transformation se construit en réseau. Les alliances entre structures sont essentielles. D’un côté, il y a les startups et incubateurs. De l’autre, les collectifs et associations. Ensemble, ils forment un écosystème capable de soutenir les carrières féminines. La rencontre avec Girls in Tech traduit cette nécessité de coopération.
Plusieurs acteurs se distinguent. La French Tech joue un rôle de visibilité et d’accompagnement. StartHer propose des programmes pour fondatrices. SISTA organise des accélérateurs et meetups. Par ailleurs, Les Déterminés et Elles Bougent interviennent sur des territoires moins couverts. La Ruche offre un maillage local pour tester des projets en réel.
Actions concrètes possibles
Pour maximiser l’effet des partenariats, il faut des opérations coordonnées. Premièrement, créer des parcours partagés entre incubateurs et agences. Deuxièmement, développer des KPI communs pour suivre l’avancement des fondatrices. Troisièmement, mutualiser des ressources pédagogiques et juridiques.
- 📚 Parcours partagé : mentorat, validation produit, scale-up support.
- 🔗 KPIs communs : taux de financement, rétention des talents, mixité des équipes.
- 💼 Mutualisation : ressources RH et formation technique.
Fil conducteur : NovaCode
Pour illustrer, voici un fil conducteur. NovaCode est une startup fictive créée par une équipe mixte. Elle a utilisé le réseau StartHer pour structurer son MVP. Ensuite, elle a rejoint un accélérateur SISTA pour la croissance. Enfin, une campagne co-produite avec Mad&Women a permis d’atteindre un public plus large. Ce parcours montre l’effet multiplicateur des partenariats.
- 🚀 NovaCode a réduit le temps de mise sur le marché de 30% grâce aux partenariats.
- 🤝 Collaboration avec La Ruche qui a permis un pilote local à faible coût.
- 📈 Résultat : augmentation de la diversité recrutée et meilleure visibilité auprès d’investisseurs.
En conclusion, les synergies entre écosystèmes accélèrent la trajectoire des projets. Elles offrent aussi des leviers pour combattre les inégalités structurelles. L’idée suivante explorera comment formaliser ces bonnes pratiques dans un format événementiel repérable.
Méthodes et bonnes pratiques pour organiser un événement Girls in Tech avec Christelle Delarue
Organiser un événement impactant demande de la méthode. Il faut clarifier les objectifs. Ensuite, structurer le parcours des participants. Enfin, mesurer les résultats. L’expérience démontre que le format hybride maximise la participation. Les retours d’expérience de Christelle Delarue et d’autres intervenantes confirment ce choix.
Voici une méthode pratique en quatre étapes. Commencer par un diagnostic des besoins. Puis concevoir des ateliers mêlant stratégie et skill-building. Ajouter des rendez-vous de mentorat et des sessions networking. Terminer par un plan de suivi post-événement.
- 📝 Diagnostic : enquête rapide auprès des cibles.
- 🧩 Ateliers mixtes : créativité, produit, growth hacking.
- 🤝 Mentorat : binômes startups-agences.
- 📊 Suivi : indicateurs et feedback à 3 et 6 mois.
Exemples d’ateliers
Chaque atelier doit être orienté résultat. Par exemple, un atelier « storytelling éthique » animé par une équipe de Mad&Women. Un autre atelier pourrait aborder « product-market fit » avec des mentors issus de La French Tech. De plus, prévoir des ateliers juridiques pour les entrepreneuses est crucial.
- 🧭 Atelier storytelling : construction d’un récit inclusif.
- 🔬 Atelier produit : tests utilisateurs et feedback rapides.
- ⚖️ Atelier juridique : propriété intellectuelle et statut de fondatrice.
Enfin, il est essentiel d’inclure des indicateurs simples. Taux de participation, nombre de mises en relation actives, et retombées presse sont des exemples. Ainsi, l’événement devient un levier stratégique et non une simple opération de communication. Cette approche garantit un impact durable pour les participantes comme pour l’écosystème.
Cas d’étude : 9 month project, crèche solidaire et transmission chez Mad&Women
Le parcours de Christelle Delarue comporte des initiatives concrètes. Celles-ci illustrent la convergence entre engagement sociétal et stratégie d’agence. Le « 9 month project » en est un bon exemple. Il vise à soutenir l’entrepreneuriat féminin en redistribuant une partie des bénéfices. Ce modèle combine soutien financier et visibilité médiatique pour les porteuses de projet.
Parallèlement, la proposition d’une crèche solidaire répond à un besoin structurel. Les parents isolés, et en particulier les mères seules, perdent souvent pied face aux contraintes familiales. Une crèche solidaire de quartier constitue une réponse pragmatique. Elle favorise la continuité des carrières et réduit l’impact des ruptures professionnelles.
Détails du « 9 month project »
Le dispositif se compose de plusieurs volets. Financement partiel, incubation et accompagnement en communication. L’intention est claire : faire monter en visibilité une entrepreneuse sélectionnée. Un suivi personnalisé accompagne la période initiale de neuf mois.
- 💸 Financement : micro-subventions pour valider le MVP.
- 🧭 Incubation : accès à mentors et workshops.
- 📣 Visibilité : campagne réalisée par Mad&Women.
Crèche solidaire : modèle social et économique
La crèche envisagée repose sur une logique de quartier. Elle vise la mixité sociale et la flexibilité horaire. Le modèle est co-construit avec des acteurs locaux comme Les Déterminés et La Ruche. Il combine subventions publiques, financement participatif et partenariats privés.
- 🏘️ Implantation locale : accès facilité pour les habitants.
- ⏱️ Horaires flexibles : adaptés aux entrepreneuses et freelances.
- 🤲 Solidarité : tarification modulée selon les revenus.
Ces initiatives montrent une cohérence profonde entre valeurs et actions. Elles démontrent aussi qu’un modèle durable peut émerger lorsque l’engagement est structuré et mesuré. En somme, la mise en pratique dépasse le discours et crée des dispositifs reproductibles ailleurs.
On en dit quoi ?
On en dit quoi ? L’alliance entre Girls in Tech et Christelle Delarue produit des recommandations actionnables. Elles mêlent transformation culturelle, outils opérationnels et projets concrets. En définitive, l’événement montre qu’il est possible de concilier performance et responsabilité. Un effort coordonné entre agences, startups et acteurs publics permet d’atteindre ces objectifs.
Quelles sont les priorités à court terme après un événement Girls in Tech ?
Après l’événement, prioriser le suivi des mises en relation, la planification d’ateliers pratiques et la mesure des indicateurs (participation, mentors actifs, retours qualité). Ces actions garantissent un impact durable.
Comment Mad&Women mesure-t-elle l’impact de ses campagnes ?
L’agence combine analyses qualitatives (retours publics, études de perception) et quantitatives (KPIs d’engagement, trafic, conversion). Elle utilise aussi des audits socioculturels pour ajuster le discours.
Comment impliquer La French Tech et StartHer dans des actions locales ?
Impliquer ces structures passe par des partenariats sur des programmes d’accélération, le co-financement de formations, et la mise à disposition de mentors. La co-construction d’indicateurs communs favorise la coordination.
Quels formats d’atelier fonctionnent le mieux pour les participantes ?
Les ateliers mêlant pratique et retours terrain — prototype rapide, pitch coaching et storytelling — donnent des résultats rapides. Ils doivent être courts, interactifs et suivis d’un accompagnement post-atelier.

Spécialiste en technologies et transformation numérique, fort d’une expérience polyvalente dans l’accompagnement d’entreprises vers l’innovation et la dématérialisation. Âgé de 26 ans, passionné par l’optimisation des processus et la gestion du changement.