Un déjeuner collaboratif organisé sous la bannière Nextdoor x Axielles a rassemblé des entrepreneures, des acteurs de l’innovation et des responsables de communautés autour d’une table conviviale. L’événement mettait en lumière la parole de Hortense Sauvard, fondatrice de Oui Are Makers, et proposait un format court, interactif et centré sur le partage d’expériences. Conçu pour stimuler le networking et la co-création, le co-lunch a aussi servi de terrain d’observation pour comprendre comment les lieux de travail partagés — tels que WeWork, Wojo, Deskeo, Spaces, La Cordée ou StartWay — influencent la dynamique entrepreneuriale.
La rencontre s’est tenue dans un esprit pratique : témoignages, conseils actionnables et mises en situation. Les intervenantes ont partagé des retours concrets sur les partenariats, la mobilisation de communautés et les méthodes pour transformer un simple déjeuner en une opération de développement professionnel durable. Le récit combine éléments historiques du partenariat entre Axielles et Nextdoor, cas d’usage clients de Oui Are Makers, et recommandations pour organiser des formats similaires, en 2025, dans un écosystème de coworking en mutation.
En bref :
- 🔑 Format co-lunch : court, intime, centré sur le témoignage et l’échange. ✅
- 🤝 Partenariat stratégique : Nextdoor x Axielles facilite l’accès aux communautés locales et startup. ✅
- 🧭 Rôle des lieux : choix du coworking (WeWork, Wojo, Deskeo, Spaces, La Cordée, StartWay) impacte l’ambiance et la mise en réseau. ✅
- 📣 Apports : visibilité, co-création, montée en compétence et opportunités clients. ✅
- 🛠️ Recommandations opérationnelles : checklist, animation, suivi et mesure. ✅
Contexte et enjeux du co-lunch Nextdoor x Axielles avec Hortense Sauvard
Partenariat et historique
Le rapprochement entre Nextdoor et Axielles s’inscrit dans une stratégie de mise en réseau locale et sectorielle. Dès les premières éditions, l’objectif était clair : créer des moments informels où les entrepreneures peuvent partager des retours sans filtre. Ce modèle s’est inspiré d’initiatives antérieures, telles que des sessions avec des partenaires comme Bpifrance et des afterworks organisés dans des espaces partenaires. Ainsi, l’événement a repris des codes éprouvés tout en les adaptant aux enjeux actuels de 2025.
Pourquoi un co-lunch ?
Le format déjeuner réduit la barrière d’entrée. Il favorise la disponibilité et attire des participantes qui disposent d’un créneau court mais qualifié dans leur agenda. Par ailleurs, les rencontres autour d’un repas permettent d’alterner échanges formels et conversations informelles. Cette alternance crée de la confiance et facilite la mise en relation durable.
Un point clé est la visibilité : Axielles apporte une communauté engagée tandis que Nextdoor facilite l’accès aux réseaux locaux et aux lieux. Ensemble, ils permettent d’atteindre des profils variés : founder, marketeurs, responsables R&D, et managers de communauté. L’impact s’étend donc au-delà de la simple prise de contact. Il crée des opportunités commerciales et de co-création.
Fil conducteur : l’exemple d’Atelier CoLunch
Pour illustrer, le parcours fictif d’une startup, Atelier CoLunch, aide à comprendre les enjeux. L’équipe d’Atelier CoLunch souhaitait tester un service B2B lié à l’animation de sessions créatives. En participant au co-lunch, elle a pu :
- 🧩 valider une proposition de valeur auprès de partenaires potentiels ;
- 📞 obtenir trois leads qualifiés le jour même ;
- 🤝 initier un partenariat pilote avec un espace de coworking local.
Ces résultats montrent que le co-lunch est un moment de pré-validation produit et marché. L’approche systémique combinant Axielles et Nextdoor réduit les frictions et accélère les cycles de décision.
Priorités et enjeux en 2025
En 2025, la question se pose différemment : comment aligner intimité et scalabilité ? Les organisateurs doivent répondre à plusieurs contraintes :
- 📊 mesurer l’impact (qualitatif et quantitatif) ;
- 🔒 assurer la sécurité des données échangées ;
- ♻️ garantir la diversité et l’inclusion au sein des groupes ;
- ⚙️ industrialiser le format sans le rendre impersonnel.
Ces priorités impliquent une méthodologie exigeante. La préparation inclut la sélection des participantes, un programme précis et un suivi post-événement. Les outils numériques doivent rester au service de l’humain, non l’inverse. L’exemple d’Atelier CoLunch montre que des objectifs clairs et des indicateurs simples suffisent pour piloter une édition pilote.
Insight : Le co-lunch fonctionne quand il combine communauté engagée, format court et suivi efficace.
Format et animation : méthodes pour maximiser le networking et le partage d’expériences
Architecture d’une session
Le succès d’un co-lunch tient à une architecture simple. Idéalement, la durée totale n’excède pas 90 minutes. La structure suivante fonctionne bien :
- ⏱️ 10–15 minutes d’accueil et brise-glace ;
- 🎤 20–30 minutes d’intervention (témoignage ou discussion) ;
- 🗣️ 30–40 minutes d’échanges libres et micro-sessions en petits groupes ;
- ✍️ 10 minutes de synthèse et call-to-action.
Cette trame combine écoute et action. Le brise-glace accélère la confiance. Les interventions structurées apportent des connaissances transférables. Les micro-sessions favorisent les connexions à fort potentiel professionnel.
Techniques d’animation recommandées
Des techniques simples améliorent la qualité des échanges. Par exemple :
- 🧭 cadrer les attentes dès l’accueil pour aligner les participantes ;
- 🔄 utiliser des tours de parole limités pour éviter les monopolisation ;
- 📋 distribuer une mini-fiche confirmant les objectifs et le contact à suivre ;
- 🎯 prévoir des missions courtes (ex : trouver un partenaire pour un POC) pour créer des résultats tangibles.
En pratique, ces techniques favorisent des rencontres actionnables. Elles évitent la dispersion et renforcent le retour sur investissement pour les participantes. De plus, elles facilitent la mesure de l’impact grâce à des indicateurs simples (nombre d’échanges qualifiés, leads, partenariats initiés).
Métriques et suivi
Mesurer ne doit pas être un fardeau. Des KPI pragmatiques suffisent :
- 📈 nombre de contacts qualifiés générés ;
- 📬 taux de réponse aux e-mails post-événement ;
- 🤝 nombre de partenariats pilotes déclenchés dans les 3 mois ;
- ⭐ score de satisfaction (Net Promoter Score simplifié).
Le suivi peut s’appuyer sur des outils standards : newsletters, groupes fermés sur les plateformes partenaires, ou des sessions de suivi à 6 semaines. En liant ces métriques aux objectifs initiaux, l’organisateur peut ajuster le format et la communication.
Exemple concret : une édition pilote a utilisé un formulaire rapide pour capter trois intentions de collaboration. Après six semaines, 60 % des intentions avaient débouché sur un contact commercial. Ce taux illustre l’efficacité d’un suivi ciblé.
Insight : Un format cadré, des techniques d’animation simples et un suivi rigoureux transforment un déjeuner en machine à opportunités.
Intervention de Hortense Sauvard : co-création, communautés et le rôle du collectif
Profil et approche
Hortense Sauvard a construit sa réputation sur la conviction que l’innovation se nourrit de la participation. Avec Oui Are Makers, elle a développé des méthodes pour engager les communautés autour de projets concrets. Cette approche combine ethnographie, ateliers pratiques et co-conception. Les clients incluent des noms reconnus qui cherchent à reconnecter produits et usages. Ainsi, l’intervention de Hortense Sauvard au co-lunch a porté sur la nécessité d’articuler stratégie et pratique.
Thèmes clés abordés
Lors de la session, plusieurs thèmes ont structuré l’intervention :
- 🔍 identification des véritables acteurs utilisateurs ;
- 🛠️ méthodes d’atelier pour prototyper rapidement des idées ;
- 📣 gouvernance et animation de communautés en ligne et hors-ligne ;
- 🤲 inclusion et co-responsabilité dans la production de solutions.
Chaque thème a été illustré par des cas pratiques. Par exemple, une collaboration avec une enseigne retail a mené à l’animation d’ateliers utilisateurs qui ont réduit le temps de développement produit de 30 %. De même, un programme mené pour un groupe de distribution a amélioré l’adoption d’un service digital grâce à un réseau d’ambassadeurs formés localement.
Méthodes appliquées : de l’atelier à la scale-up
Les méthodes de Oui Are Makers sont calibrées pour être reproductibles. Elles incluent :
- 🔧 kit d’animation standardisé pour accélérer la mise en route ;
- 📅 cycles courts d’expérimentation (sprints de 2 semaines) ;
- 📚 documentation partagée pour capitaliser sur les apprentissages ;
- 🤝 création de relais locaux pour assurer la pérennité des actions.
Ces méthodes conviennent autant aux grands groupes qu’aux startups. Elles permettent d’incarner la stratégie par des actions mesurables. L’intervention a insisté sur l’importance du rôle des communautés dans la co-construction de la valeur.
Impact et retours d’expérience
Plusieurs retours d’expérience ont été partagés pendant la table ronde. Parmi eux :
- ✅ une initiative d’open innovation qui a permis de sélectionner deux projets à accompagner en incubation ;
- ✅ un dispositif de formation d’ambassadeurs qui a doublé le taux d’engagement local ;
- ✅ une série d’ateliers qui a resserré la relation client-fournisseur et réduit les révisions produit.
Ces résultats montrent que la co-création est un levier robuste quand elle est méthodiquement appliquée. Ils confirment aussi que des partenariats structurés, comme celui entre Axielles et Nextdoor, créent des opportunités de diffusion et d’expérimentation à grande échelle.
Insight : Lier communautés et ateliers rapides produit des résultats tangibles si la méthode est standardisée et suivie.
Espaces de travail et impact sur la dynamique événementielle : comparaison pratique
Pourquoi le choix du lieu compte
Le lieu détermine l’ambiance, la logistique et l’écosystème autour d’un événement. Choisir un espace comme WeWork, Wojo, Deskeo, Spaces, La Cordée ou StartWay implique des arbitrages. Certains misent sur la visibilité et l’animation communautaire. D’autres privilégient la modularité et la proximité des réseaux sectoriels.
Comparatif opérationnel
Quelques critères guident le choix :
- 📍 localisation (accessibilité pour les participantes) ;
- 📐 modularité de l’espace (capacité à reconfigurer pour ateliers) ;
- 🔊 équipements techniques (son, streaming pour diffusion) ;
- 🤝 réseau local (présence d’autres acteurs et opportunités de synergie).
Par exemple, un espace WeWork offre souvent une forte visibilité et des infrastructures média. En revanche, un lieu comme La Cordée peut privilégier une atmosphère plus artisanale et locale. StartWay attire des communautés très orientées deeptech et manufacturing. Wojo et Deskeo proposent souvent une combinaison flexible entre salles privées et zones ouvertes.
Cas pratique : La Défense et la SocialRoom
La tenue d’un co-lunch à La Défense, par exemple dans une SocialRoom d’un grand partenaire, crée un effet d’attraction. La vue, la proximité des sièges sociaux et la présence d’acteurs financiers augmentent la qualité des rencontres. Par ailleurs, ces lieux facilitent la présence de médias et de sponsors. Le choix du lieu doit cependant rester aligné avec le format : pour un co-lunch intimiste, privilégier un espace modulable et chaleureux.
Checklist logistique rapide
Avant la sélection d’un lieu, vérifier :
- 🧭 capacité et configuration adaptable pour 20–40 personnes ;
- ⚡ connectivité internet et possibilité de streaming ;
- 🍽️ options de restauration proches ou services in-house ;
- ♿ accessibilité et services pour personnes à mobilité réduite ;
- 🔐 politique de confidentialité et règles de prise de photos.
Choisir le bon espace maximise le confort et le rendement de l’événement. Il facilite aussi le repérage de partenaires locaux susceptibles d’apporter des ressources complémentaires.
Insight : Le lieu n’est pas anecdotique : il structure la qualité des échanges et la probabilité d’actions post-événement.
Recommandations pratiques et checklist opérationnelle pour organiser un co-lunch efficace
Planification et communication
La réussite dépend souvent d’une préparation systématique. La checklist suivante organise les étapes opérationnelles :
- 🗓️ définir un objectif clair (validation marché, recrutement, visibilité) ;
- 👥 cibler et inviter des participantes pertinentes (diversité sectorielle) ;
- 📣 préparer un kit de communication (réseaux, partenaires, médias) ;
- 🛎️ assurer la logistique (traiteur, matériel, badges) ;
- 📋 prévoir un dispositif de mesure simple (formulaire post-événement).
Ces éléments s’adaptent selon la taille et l’objectif. Pour une première édition, limiter le nombre de participantes à 20-30 optimise la qualité des interactions. En augmentant la taille, prévoir des sous-groupes et des facilitatrices supplémentaires.
Animation et contenu
Quelques règles d’or pour l’animation :
- 🎯 commencer par des attentes claires et un objectif partagé ;
- 🕒 respecter le temps imparti pour chaque séquence ;
- 🧩 favoriser des exercices pratiques (prototypage rapide, retours utilisateurs) ;
- 📚 documenter les résultats et partager un compte-rendu synthétique.
Un contenu bien structuré libère la parole et produit des livrables concrets. Ces livrables servent ensuite de point d’appui pour poursuivre les collaborations.
Suivi et monétisation
Le suivi transforme l’énergie du jour en actions durables. Des tactiques efficaces :
- 📬 envoi d’une synthèse et d’une liste opt-in des participantes ;
- 🔗 mise en relation proactive entre profils complémentaires ;
- 💼 proposition de services payants (ateliers approfondis, programmes d’accompagnement) ;
- 📆 organisation d’un événement de suivi à 6–8 semaines.
Monétiser un format co-lunch exige de démontrer la valeur. Les preuves sont : leads qualifiés, partenariats signés et projets pilotes. Les organisateurs peuvent alors proposer des offres premium, sans casser la nature conviviale de l’événement.
Checklist finale rapide :
- ✅ objectif clair ;
- ✅ public ciblé et diversifié ;
- ✅ lieu adapté ;
- ✅ animation structurée ;
- ✅ suivi planifié et métriques de succès.
Insight : La scalabilité repose sur des rituels simples et une capacité à transformer l’engagement en résultats mesurables.
On en dit quoi ?
Le format co-lunch porté par Nextdoor et Axielles, avec l’intervention de Hortense Sauvard, illustre une voie pragmatique pour repenser le networking en 2025. Liant méthodologie et chaleur humaine, cet événement montre que l’innovation relationnelle se construit par des formats courts, des lieux choisis et un suivi systématique. Pour les acteurs qui souhaitent reproduire l’expérience, la clé reste la rigueur d’exécution et la capacité à convertir l’énergie collective en actions concrètes.
Quel est le format type d’un co-lunch efficace ?
Un co-lunch efficace dure généralement 60 à 90 minutes. Il combine accueil, intervention courte, échanges en petits groupes et synthèse. L’essentiel est d’aligner objectifs et participants, et d’assurer un suivi post-événement.
Comment choisir le bon lieu pour un co-lunch ?
Choisir un lieu dépend de l’objectif : visibilité (WeWork), modularité (Wojo, Deskeo), atmosphère locale (La Cordée) ou spécialisation (StartWay). Vérifier accessibilité, modularité, équipements et réseau local avant de réserver.
Quels indicateurs suivre après un co-lunch ?
Suivre le nombre de contacts qualifiés, le taux de réponse aux relances, les partenariats initiés et un score de satisfaction simple. Ces KPI permettent d’ajuster le format et de démontrer la valeur.
Comment impliquer des partenaires comme Nextdoor ou Axielles ?
Proposer une valeur partagée : accès à une communauté active, co-branding, contenus exclusifs et retours métriques. Les partenaires s’engagent si l’événement amplifie leur stratégie communautaire.

Spécialiste en technologies et transformation numérique, fort d’une expérience polyvalente dans l’accompagnement d’entreprises vers l’innovation et la dématérialisation. Âgé de 26 ans, passionné par l’optimisation des processus et la gestion du changement.