Le rendez-vous a marqué l’automne 2019. Sous le thème fort « Reprendre la main », Event Marketing Remix 2019 a réuni au cœur de l’auditorium Marceau, à Paris 8e, un parterre de décideurs, de pionniers du digital et de marques établies. Le format, ciselé en sessions courtes et denses, a voulu conjuguer expertise technique et vision stratégique. Parce que l’époque bouscule les repères, l’ambition a été claire : relier la data, les expériences digitales, le rôle de la marque et la créativité pour dessiner des stratégies utiles. Avec un cap, déjà, vers des relations durables entre entreprises, clients et partenaires.
Les échanges ont posé les jalons d’un marketing plus responsable, plus mesurable et mieux orchestré. Les enjeux de l’ère post-cookie, l’identité et le consentement ont été replacés au centre des décisions. Les passerelles entre physique et digital ont été décortiquées, tandis que la question du langage commun, sans jargon, a mobilisé les esprits. De nombreuses voix, issues de La Redoute, Coty, Coinhouse, 20 Minutes, Showroomprivé, Dassault Systèmes, Macif, Accenture, Lush, Snap France ou encore Channel Factory, ont livré des études de cas concrètes. Cet héritage, relu en 2025, éclaire encore les choix des équipes marketing et événementielles qui cherchent à créer de la valeur, avec transparence et impact.
Point clé | Ce qu’il faut retenir | Impact |
---|---|---|
Reprendre la main | Articuler data, création et commerce | Décisions plus rapides et mesurables |
Relations durables | Valeur mutuelle marque–client–écosystème | Fidélité et meilleure LTV |
Post-cookie | Identité, consentement, clean rooms | Mesure fiable, conformité RGPD |
Phygital | Expériences hybrides et attention | Engagement et conversion |
Langage commun | KPI simples, gouvernance claire | Exécution fluide, moins de friction |
Event Marketing Remix 2019 : reprendre la main sur la stratégie et l’exécution
Event Marketing Remix 2019 a posé un diagnostic lucide : le marketing vit une hybridation rapide. Les canaux se multiplient, les rôles se transforment et les décisions se fragmentent. Dès lors, la promesse d’« articuler les expertises » a structuré la journée. Il s’agissait d’aligner data, créativité, commerce et technologie autour d’un plan concret. À l’auditorium Marceau, la salle comble a confirmé l’appétit pour des réponses opérationnelles, loin des slogans.
Face aux défis, plusieurs acteurs ont insisté sur la gouvernance. Les directions marketing ont besoin d’outils simples et d’un langage commun. Les agences et les plateformes jouent alors un rôle décisif. Car le pilotage se gagne par étapes : objectifs clairs, indicateurs utiles, rituels de revue. Cette méthodologie, héritée du produit et de la tech, s’applique aux événements comme aux campagnes.
Thème central et attentes des décideurs
La thématique « Relations durables » a mis l’accent sur la valeur partagée. Non seulement la fidélité compte, mais l’empreinte relationnelle aussi. Les décideurs ont recherché des preuves : cas d’usage, chiffres d’affaires incrémentaux, coûts optimisés et satisfaction client. La clé a tenu dans la capacité à faire dialoguer data et création, sans écraser l’émotion.
Les enjeux ont été précis. La multiplication des plateformes impose une orchestration serrée. Les meilleures performances surviennent quand la marque porte une narration claire, déclinée avec finesse selon les contextes. À ce titre, des références comme Hopscotch Group, Ubi Bene ou Magic Garden ont illustré l’art du récit expérientiel, mesurable et cohérent.
- Définir un récit de marque court, testable et extensible.
- Relier chaque activation à un KPI business explicite.
- Outiller la collaboration agences–annonceurs avec des rituels brefs.
- Choisir des partenaires créatifs capables de mesurer l’attention.
Le lieu a compté. L’auditorium Marceau a offert un cadre propice à la concentration et aux échanges directs. L’architecture sobre a mis en valeur les contenus et les démonstrations. Cet environnement a soutenu un message simple : la clarté stratégique facilite l’exécution et l’évaluation. La salle a validé cette approche pragmatique.
À l’issue des débats, une idée a dominé : la stratégie se gagne à la frontière entre technique et culture. Les équipes qui apprennent vite et testent souvent obtiennent un avantage durable. Cette conviction, née en 2019, continue d’inspirer les plans 2025.
Event Marketing Remix 2019 et la data : identité, consentement et mesure post-cookie
La session data a ciblé trois chantiers : l’identité, le consentement et la mesure. La disparition progressive des cookies tiers a été anticipée. Les intervenants ont misé sur des fondations solides : CRM unifié, consentements vérifiables et clean rooms pour croiser les données. Ce socle permet une personnalisation responsable, sans opacité.
Des marques comme La Redoute et Coty ont partagé des approches structurées. Le premier pilier : la collecte claire et utile. Le second : la gouvernance des accès. Enfin, la mesure multi-touch ajustée aux canaux. Cette progression pas à pas réduit les coûts et protège la réputation. Les équipes gagnent ainsi en sérénité.
Plan d’action post-cookie et cadre RGPD
Un plan a été recommandé. D’abord, cartographier les points de contact. Ensuite, renforcer la donnée de première main. Puis, activer des partenariats média via des identifiants respectueux de la vie privée. Enfin, généraliser les tests en environnement sécurisé. Cette démarche crée un cercle vertueux : transparence, efficacité et confiance.
- Bâtir une CDP reliée au CRM pour unifier profils et consentements.
- Déployer des bannières claires avec options granulaires de choix.
- Expérimenter des data clean rooms avec partenaires clés.
- Adopter des KPI d’attention pour compléter le reach.
Un cas fictif a clarifié la méthode. La maison « Axion », distributeur lifestyle, a priorisé les clients abonnés au programme fidélité. Grâce à une CDP, la marque a segmenté selon le consentement et l’RFM. Les campagnes e-mail et social ont été allégées, mais mieux ciblées. Résultat : baisse des désabonnements, hausse de la valeur vie client et amélioration de l’NPS.
Pour les événements, le même raisonnement s’applique. Les inscriptions et la captation sur site doivent suivre la même rigueur. Les agences comme Moma Event, Double 2 ou Auditoire intègrent désormais des parcours opt-in par design. La donnée devient un service rendu au participant : recommandations de sessions, networking utile et contenus à la demande.
Le fil rouge tient dans la confiance. Le public comprend les échanges quand l’usage nourrit des bénéfices clairs. En retour, la marque bénéficie de signaux de meilleure qualité. L’arbitrage budget–expérience devient plus simple. Au final, la conformité n’est pas un frein ; c’est un accélérateur bien piloté.
Expériences phygitales et créativité mesurable : ce que l’édition 2019 a changé
Event Marketing Remix 2019 a célébré la fusion du physique et du digital. Les exemples ont montré que l’activation la plus performante commence par une intention claire. Puis, la scénographie et la narration guident l’attention. Enfin, la data enrichit l’expérience, sans la dominer. Cette trilogie, simple en apparence, demande une exécution précise.
Le rôle des agences expérientielles a été mis en lumière. Des acteurs comme Ubi Bene, Magic Garden et Hopscotch Group ont détaillé comment ils articulent concept, production et mesure. La démonstration a été concrète : pas d’idée sans KPI d’engagement, pas de dispositif sans protocole de feedback. La boucle est ainsi fermée.
Du stand au parcours : la logique phygitale
Plusieurs scénarios ont illustré l’approche. Un corner immersif lance le récit. Des démonstrations courtes valident la promesse. Des QR codes ou des apps prolongent l’échange. Enfin, un contenu à la demande réactive l’intérêt post-événement. Cette progression, pensée avec élégance, augmente la mémorisation et stimule la conversion.
- Raconter un usage en 90 secondes, pas une liste de caractéristiques.
- Placer des signaux d’« attention active » pour mesurer l’intérêt réel.
- Relier chaque interaction à une offre claire et utile.
- Automatiser le suivi commercial avec des contenus personnalisés.
Dans ce cadre, l’écosystème a son importance. Les collaborations avec We Are Social renforcent la caisse de résonance sociale. Les activations conçues par Agence Public Activ, Lévo ou Moma Event montrent la diversité des écritures. Les prix et salons comme Heavent catalysent les tendances. Le marché apprend et s’améliore, édition après édition.
Un exemple a fait mouche : une marque de mobilité a transformé un lancement produit en parcours urbain. Les participants ont alterné modules physiques et capsules sociales. Le taux de partage a progressé, tandis que la satisfaction est restée élevée. Grâce à une mesure d’attention, le dispositif a été optimisé en temps réel.
La leçon tient en peu de mots : la créativité mesurable n’oppose pas émotion et chiffres. Elle organise leur rencontre. Lorsque l’histoire capte l’instant et que la preuve concrète rassure, la marque gagne sur tous les plans.
À l’heure des arbitrages budgétaires, cette approche rassure les directions. Elle valorise l’investissement événementiel et clarifie son rôle dans le mix. L’édition 2019 a consolidé ce cadre, toujours utile pour 2025.
Web3, IA, voix et transparence : les débats fondateurs d’Event Marketing Remix 2019
Le programme a aussi exploré les frontières technologiques. Le web3 a été abordé comme un laboratoire d’usages, plus que comme une fin en soi. Les intervenants ont insisté sur la valeur du collectif. Les communautés se construisent autour d’avantages tangibles, pas de promesses floues. Les NFT furent cités pour illustrer fidélité, accès et co-création.
L’intelligence artificielle a, quant à elle, gagné un rôle d’assistant. Les cas retenus visaient le gain de temps et la qualité. Génération de variantes créatives, prévision de la demande, modération assistée et scoring d’attention figurent parmi les usages. Ce pragmatisme a limité les effets de mode. Les résultats, mesurés, ont convaincu les directions.
Construire la transparence et une langue commune
La transparence a été présentée comme un avantage stratégique. Les marques invitées ont partagé leurs tableaux de bord. Elles y ont mis des KPI lisibles : trafic qualifié, ventes incrémentales, attention, NPS, empreinte carbone. Cette clarté change les conversations entre annonceurs et agences. Les décisions suivent des preuves, pas des impressions.
- Normaliser quelques KPI transverses pour tous les partenaires.
- Documenter les hypothèses et les limites de chaque modèle.
- Créer un rituel de revue mensuelle court et orienté action.
- Publier, quand c’est pertinent, un récapitulatif accessible aux équipes élargies.
La voix a bougé les lignes. Assistants et podcasts ont enrichi la palette. Des marques médias, comme 20 Minutes, ont partagé des tests sur l’audio augmenté. Les résultats ont montré des taux de complétion élevés, surtout pour des formats utiles. L’audio, bien intégré, prolonge l’attention sans saturer le visuel.
Les agences comme Double 2, Auditoire et Hopscotch Group ont détaillé leur approche d’innovation responsable. Les pilotes sont courts, le périmètre est clair, l’évaluation est stricte. Cette discipline réduit les risques et capitalise l’apprentissage. Les projets gagnent en qualité, tandis que la confiance progresse.
En trame de fond, le besoin d’une langue commune a dominé. Les équipes ont demandé moins de jargon et plus d’explications utiles. Les participants ont quitté la salle avec un lexique simple. Ce choix favorise l’alignement, donc l’impact.
Co-construction, programme et méthodes : l’héritage opérationnel d’Event Marketing Remix 2019
L’édition 2019 a été co-construite avec le marché. Un comité d’annonceurs et d’experts a défini les grandes questions. Cette démarche a garanti un contenu ancré dans la réalité. Les sessions ont traversé l’expérience, la marque, la data, la transparence, la créativité et la fusion on/off. Le tout a été rythmé par des formats courts et utiles.
La promesse de « reprendre la main » s’est traduite en méthodes. Les participants ont récupéré des checklists, des canevas et des benchmarks. L’objectif était simple : permettre une exécution dès le retour au bureau. Les preuves ont compté plus que les tendances. Les retours d’expérience ont été précis et exploitables.
Préparer, activer, mesurer : une feuille de route concrète
Trois étapes structurent encore les plans actuels. La préparation rassemble objectifs, personas et récit. L’activation agence–marque tient un rôle crucial : on privilégie des cycles courts et des tests maîtrisés. La mesure boucle l’ensemble avec des indicateurs lisibles. Cette colonne vertébrale améliore autant les événements que les campagnes.
- Atelier de cadrage avec décision d’un North Star Metric.
- Prototypage rapide du parcours phygital et des messages clés.
- Équipe conjointe annonceur–agence pour piloter les sprints.
- Rituel d’apprentissages, puis itération sur les contenus.
L’écosystème a joué collectif. Des structures comme We Are Social, Ubi Bene, Magic Garden, Hopscotch Group, Moma Event, Agence Public Activ, Double 2 ou Lévo ont montré la complémentarité des métiers. Cette diversité garantit la qualité de l’exécution. Elle sécurise aussi les délais et les budgets.
Les éditions suivantes ont confirmé la trajectoire. En 2022, le Musée Guimet a accueilli la communauté, signe d’une ambition élargie. Pourtant, la base posée en 2019 reste la même. Un récit clair, des preuves chiffrées et un pilotage commun forment un triptyque solide. Les décideurs s’y retrouvent, car l’impact se voit vite.
Un dernier point mérite d’être noté. Les équipes gagnantes investissent dans la culture interne. Elles facilitent la compréhension des KPI et des outils. Elles ritualisent le partage d’apprentissages. Cette discipline construit des avantages durables. Elle réduit l’aléa et maximise la valeur.
En somme, l’héritage opérationnel d’Event Marketing Remix 2019 guide encore les choix stratégiques et créatifs. La méthode inspire, car elle prouve son efficacité sur le terrain.
Qu’est-ce qu’Event Marketing Remix 2019 a apporté de décisif ?
L’édition 2019 a installé un cadre d’action qui relie data, créativité, commerce et mesure. Elle a popularisé une approche « relations durables » basée sur l’alignement des équipes, des KPI lisibles et des expériences phygitales mesurables.
Comment aborder la fin des cookies tiers ?
Priorisez la donnée de première main, unifiez CRM et consentements via une CDP, testez des clean rooms avec vos principaux partenaires et complétez vos mesures par des KPIs d’attention. La conformité devient ainsi un levier de performance.
Quelles agences peuvent accompagner un dispositif phygital ?
Des acteurs comme Ubi Bene, Magic Garden, Hopscotch Group, Moma Event, Agence Public Activ, Double 2, Lévo, Auditoire et We Are Social couvrent un large spectre, de la scénographie à la mesure. Le choix se fait selon les objectifs et le budget.
Le web3 et l’IA sont-ils devenus indispensables ?
Ils le sont dès lors qu’ils apportent une valeur concrète : gain de temps, amélioration créative, fidélité, accès ou co-création. Privilégiez des pilotes courts, une évaluation stricte et des bénéfices clairs pour les utilisateurs.
Comment sécuriser la gouvernance marketing ?
Standardisez quelques KPI, documentez vos hypothèses, installez un rituel de revue court et partagez un lexique commun. Cette base simplifie les arbitrages et accélère l’exécution.
On en dit quoi ?
Event Marketing Remix 2019 a gravé un cap simple : unir l’exigence des chiffres et la force des idées. Ce cadre reste pertinent, car il clarifie le pourquoi, le comment et le combien des actions. En privilégiant des relations durables, des expériences phygitales utiles et une mesure lisible, les marques gagnent en confiance et en vitesse. Au fond, reprendre la main, c’est relier chaque geste à une preuve, sans perdre l’émotion qui fait agir.

Journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies, passionnée de gadgets et d’innovations. À 39 ans, je décrypte chaque jour l’impact du numérique sur notre quotidien et partage mes découvertes auprès d’un large public averti ou curieux.