| Point clé ⭐ | Message essentiel 💬 | Acteurs concernés 🏢 | Impact attendu 🚀 |
|---|---|---|---|
| Biais de choix européen | Créer un réflexe de préférence pour les solutions de l’UE | OVHcloud, Scaleway, Qwant, Thalès, Dassault Systèmes | Réduction de la dépendance et montée en gamme industrielle 🔧 |
| IA de confiance | Conformité à l’AI Act et auditabilité | Capgemini, Sopra Steria, Atos, Orange | Adoption massive dans la santé, l’énergie, la mobilité 🏥⚡ |
| Cybersécurité | Renforcer le socle de défense et la résilience | Thalès, Orange Cyberdefense, Atos (Eviden) | Moins d’incidents critiques et meilleure souveraineté 🛡️ |
| Commande publique | Inclure un critère de préférence européenne | État, collectivités, opérateurs de services | Émergence de champions sectoriels 🏆 |
| Éducation & inclusion | Majorité numérique, lutte contre le cyberharcèlement | Éducation nationale, plateformes, associations | Usages sûrs et éclairés pour tous 🎓 |
À l’heure où l’IA générative prend place dans la santé, l’énergie et la défense, l’État confie à Anne Le Hénanff une mission claire : installer un biais de choix en faveur de l’Europe. Ce cap s’appuie sur une feuille de route qui conjugue souveraineté logicielle, cloud de confiance et cybersécurité, sans freiner l’innovation. Le tempo est politique, industriel et sociétal. Car les grandes plateformes américaines avancent vite, tandis que les acteurs européens, de Thalès à Dassault Systèmes en passant par OVHcloud et Scaleway, disposent d’atouts concrets, souvent sous-utilisés.
Cette stratégie vise aussi la vie quotidienne. Les administrations, les hôpitaux et les universités doivent pouvoir acheter des solutions européennes robustes, auditées et compétitives. Parallèlement, la lutte contre le cyberharcèlement et la désinformation exige des garde-fous techniques et juridiques. Entre régulation et croissance, l’équilibre est fin. Pourtant, des leviers existent : critères d’achat public, interopérabilité, open source, et coopérations pragmatiques avec des groupes comme Capgemini, Sopra Steria, Orange ou Atos. Cette orientation, très opérationnelle, est appelée à se mesurer aux résultats.
Anne Le Hénanff et le biais de choix européen : feuille de route, priorités et arbitrages
Le biais de choix en faveur de l’Europe veut produire un réflexe simple : lorsque deux solutions sont comparables, privilégier l’acteur européen. Cette préférence repose sur des critères mesurables : conformité, sécurité, coût total et maîtrise des données. Elle ne nie pas la concurrence mondiale, mais elle valorise un avantage stratégique.
Sur le terrain, le signal doit être lisible. Les directions des achats, publiques et privées, réclament des grilles d’évaluation. Elles souhaitent aussi des catalogues référencés. Par conséquent, un cadre de labellisation et de notation devient un outil central.
Indépendance technologique et préférences éclairées
Une préférence aveugle n’aurait pas de sens. Le ministère cible donc trois axes : interopérabilité par défaut, réversibilité contractuelle et transparence des modèles d’IA. Ces exigences favorisent des offres européennes déjà matures. Les solutions d’OVHcloud et de Scaleway s’illustrent, entre cloud public, privé et edge.
Par ailleurs, le logiciel européen dispose de leaders. Dassault Systèmes équipe l’industrie avec des plateformes de jumeaux numériques. Qwant pousse une recherche respectueuse de la vie privée. Enfin, Thalès et Atos renforcent les briques de sécurité et de calcul haute performance.
- 🔎 Instaurer des labels clairs de conformité AI Act.
- 🧩 Imposer l’interopérabilité des données par API ouvertes.
- 🔐 Garantir la réversibilité sans pénalités cachées.
- 📊 Publier des indicateurs trimestriels d’adoption européenne.
- 🤝 Encourager des consortiums mêlant PME et grands groupes (Capgemini, Sopra Steria, Orange).
Un exemple illustre l’approche. La collectivité d’« Éclypia » modernise ses services. Elle choisit un cloud européen et un moteur de recherche respectueux des données. Les coûts d’intégration baissent car les API sont documentées et stables. Surtout, la chaîne de responsabilité devient claire.
| Mesure 🧭 | Indicateur 📈 | Horizon ⏱️ | Résultat visé 🥅 |
|---|---|---|---|
| Label IA de confiance | % de solutions labellisées | 12 mois | +40% d’offres conformes ✅ |
| Réversibilité cloud | Nombre de migrations réussies | 18 mois | Coût -30% et délais réduits ⏳ |
| Commande publique | Part des achats européens | 24 mois | Cap des 50% franchi 🏁 |
En filigrane, l’objectif est double : récompenser l’excellence européenne et créer un marché domestique profond. Les arbitrages budgétaires suivront ces métriques.
Souveraineté numérique : cloud de confiance, IA responsable et cybersécurité en 2025
La souveraineté ne se décrète pas. Elle se construit avec des briques techniques solides et des règles applicables. Le ministère mise sur un cloud de confiance et des IA auditables, en cohérence avec l’AI Act. Les organismes critiques serviront de pilotes.
Le triptyque « cloud, données, sécurité » guide les choix. Des opérateurs européens tels qu’OVHcloud et Scaleway renforcent l’offre, y compris sur l’edge et la donnée sensible. Des intégrateurs comme Capgemini et Sopra Steria orchestrent les déploiements.
Cybersécurité et résilience des services essentiels
Les menaces s’intensifient. Les réponses, elles, se diversifient. Thalès apporte des solutions de chiffrement end-to-end. Orange, via Orange Cyberdefense, surveille les incidents à grande échelle. Atos et sa branche numérique hautes performances soutiennent les environnements de calcul pour l’IA et la détection d’anomalies.
Ensuite, les collectivités ont besoin de guides simples. Des kits de durcissement, un SOC mutualisé et des audits réguliers deviennent des standards. Les tableaux de bord finiront partagés au niveau interministériel.
- 🛡️ Déployer des SOC régionaux interopérables.
- 🔭 Généraliser la détection d’anomalies par IA explicable.
- 🧪 Tester la résilience via des exercices « red team » trimestriels.
- 📚 Publier des modèles de contrats avec clauses de sécurité minimales.
- 🧷 Adopter des identités numériques fortes pour les agents.
| Volet 🔩 | Acteurs 🏭 | Action phare 🚦 | Gain attendu 📉 |
|---|---|---|---|
| Cloud | OVHcloud, Scaleway | Hébergement souverain certifié | Moins de risques juridiques ⚖️ |
| IA | Capgemini, Sopra Steria | Auditabilité et traçabilité | Confiance accrue des usagers 🤝 |
| Sécurité | Thalès, Orange, Atos | SOC mutualisés | Réduction du MTTD/MTTR ⏱️ |
Pour mieux saisir l’ambition, une ressource vidéo éclaire les enjeux et les cas d’usage prioritaires.
Au final, la souveraineté devient un catalyseur d’efficacité. Les organisations gagnent en rapidité, en sécurité et en conformité. Le biais de choix en sort légitimé.
Économie de l’IA : financement, commande publique et écosystèmes compétitifs
Le passage à l’échelle dépend de l’économie réelle. Les contrats signés, la commande publique et les référentiels façonnent les marchés. Un mécanisme de préférence européenne, adossé à des preuves de performance, peut faire basculer des filières entières.
Dans l’industrie, Dassault Systèmes diffuse des jumeaux numériques. La mobilité connectée s’inspire de plateformes françaises comme BlaBlaCar. Les intégrateurs, Capgemini et Sopra Steria, industrialisent les déploiements. Enfin, des clouds européens sécurisent les données opérationnelles.
Commande publique et effet d’entraînement
Un guide d’achat harmonisé facilite la vie des acheteurs. Il classe les solutions selon la maturité, l’empreinte carbone et la conformité. Des « bancs d’essai » publics valident l’interopérabilité, y compris avec des briques open source. L’exemple d’un hôpital régional est parlant : dossier patient augmenté par IA, hébergé sur un cloud de confiance, exploité en pratique avancée par des cliniciens formés.
Les financements ciblés accélèrent la mise sur le marché. Les territoires choisissent des cas d’usage concrets : logistique urbaine, écoles plus sûres, énergie optimisée. Les gains se mesurent en économies, en satisfaction usager et en création d’emplois qualifiés.
- 💶 Créer un fonds de transition pour la réversibilité cloud.
- 📦 Lancer des marchés-cadres IA avec clauses de performance.
- 🧮 Publier des indicateurs ROI standardisés par secteur.
- 🧑🏫 Financer la formation continue des agents publics.
- 🧰 Appuyer les PME via des « tech vouchers » ciblés.
| Dispositif 💡 | Public cible 🎯 | Exemple d’usage 🧪 | Effet économique 📊 |
|---|---|---|---|
| Marché-cadre IA | Hôpitaux, mairies | Diagnostic assisté, chat sécurisé | Productivité +15% 🧠 |
| Fonds réversibilité | ETI, collectivités | Migration vers OVHcloud/Scaleway | Capex lissés 💸 |
| Testbeds interop | Écosystèmes IA | API ouvertes, standards européens | Time-to-market réduit ⏩ |
Pour prolonger, ce contenu vidéo explore les méthodes d’industrialisation et de pilotage de la valeur.
Avec ces outils, la préférence européenne devient un moteur de compétitivité. Le marché se structure, la qualité s’élève, et la confiance suit.
Régulation et éthique : lutte contre le cyberharcèlement et la désinformation
La croissance numérique doit aussi protéger. Deux chantiers dominent : le cyberharcèlement et la désinformation. Les règles européennes, DSA et AI Act, offrent une base. La mise en œuvre doit rester rigoureuse et mesurable.
La « majorité numérique » clarifie les droits et devoirs des mineurs. Des contrôles d’âge respectueux de la vie privée se déploient. Les plateformes adaptent les parcours et renforcent les équipes de modération, appuyées par des outils d’IA explicables.
Des garde-fous concrets et vérifiables
Les autorités attendent des protocoles de retrait plus rapides pour les contenus illicites. Les voies de recours s’améliorent. Des tableaux de bord publics suivent les délais de réaction. Des partenariats avec la recherche, via Qwant ou des laboratoires, affinent la détection sémantique des abus.
Sur la désinformation, les obligations couvrent la transparence des algorithmes, le marquage des contenus synthétiques et l’archivage publicitaire. Les médias, les plateformes et les régulateurs partagent des référentiels communs. Des campagnes d’éducation aux médias ciblent les publics vulnérables.
- 🧩 Mise en place de watermarks robustes sur contenus générés.
- 📣 Procédure « fast-track » pour signalements institutionnels.
- 🔍 Audit annuel des modèles d’IA de modération.
- 🧑⚖️ Médiation renforcée pour les victimes de cyberharcèlement.
- 🧯 Cellules locales de riposte avec associations et établissements scolaires.
| Risque ⚠️ | Mesure 🛠️ | Indicateur 🎯 | Effet attendu 🌱 |
|---|---|---|---|
| Cyberharcèlement | Fast-track et médiation | Temps de retrait médian | Baisse des récidives 📉 |
| Désinformation | Marquage IA + transparence | Taux de détection | Confiance média + |
| Exposition mineurs | Contrôle d’âge privé | Taux de conformité | Moins de dommages 🧒 |
Cette approche lie technique et pédagogie. Les résultats seront durables si les indicateurs guident l’action collective. Les entreprises y voient un cadre stable et prévisible.
Coopérations européennes et diplomatie numérique : normes, partenariats et talents
Le biais de choix européen gagne en force avec des alliances. Les coopérations techniques et réglementaires créent un effet d’échelle. Les normes, quant à elles, alignent les marchés et réduisent les coûts de transaction.
Les initiatives européennes structurent ce paysage. Des programmes de données sectoriels, une identité numérique interopérable et des projets de cloud de confiance multiplient les synergies. Les talents circulent grâce à des parcours de formation partagés.
Alliances industrielles et recherche ouverte
Des groupes comme Thalès, Dassault Systèmes, Atos, Orange, Capgemini et Sopra Steria coopèrent déjà avec des universités et des start-up. Des communs numériques émergent : modèles de langue européens, ensembles de données bilingues, et frameworks d’évaluation ouverts.
De leur côté, OVHcloud et Scaleway couvrent l’éventail du calcul, du GPU mutualisé au stockage chiffré. Qwant sert de banc d’essai pour une recherche responsable. Des plateformes de mobilité, à l’image de BlaBlaCar, testent des algorithmes de sobriété énergétique et de fiabilité communautaire.
- 🌍 Harmoniser les standards d’API et de sécurité.
- 🧭 Mutualiser les infrastructures de test IA européenne.
- 🔗 Partager des jeux de données documentés et éthiques.
- 🎓 Lancer des Masters conjoints IA & souveraineté.
- 📜 Porter la diplomatie numérique dans les forums internationaux.
| Pilier 🌐 | Action clé 🧭 | Partenaires 🤝 | Bénéfice 🏅 |
|---|---|---|---|
| Normes | API et interop | État, industrie, ONG | Moins de verrouillage 🔓 |
| Talents | Masters et bourses | Universités, entreprises | Compétences rares + |
| Infras | Testbeds IA | Clouds européens | Validation plus rapide ⏩ |
En renforçant ces axes, la France pousse une Europe ambitieuse et attractive. Le « biais de choix » devient le reflet d’une confiance assumée et d’une capacité d’entraînement.
On en dit quoi ?
Le parti pris d’Anne Le Hénanff vise clair : transformer la préférence européenne en levier de performance, pas en barrière. Les garde-fous techniques, l’ouverture des API et la réversibilité contractuelle limitent les effets de verrouillage. Par ricochet, les écosystèmes européens gagnent en crédibilité et en vitesse.
Ce choix assume la compétition mondiale tout en valorisant des acteurs solides : Thalès, Dassault Systèmes, Atos, OVHcloud, Scaleway, Capgemini, Sopra Steria, Orange, Qwant, sans oublier des plateformes comme BlaBlaCar. La réussite passera par des preuves chiffrées, visibles et régulières. Si elles s’accumulent, la préférence européenne deviendra un réflexe rationnel, durable et partagé.
Qu’implique le « biais de choix » en pratique pour un acheteur public ?
Comparer des offres sur des critères harmonisés (sécurité, réversibilité, coût total, conformité AI Act) et privilégier une solution européenne à performance équivalente. Des labels et des marchés-cadres faciliteront ce choix.
L’innovation peut-elle ralentir avec cette orientation ?
Non, si les critères favorisent l’interopérabilité, l’open source et la réversibilité. La dynamique de concurrence reste intacte et pousse l’excellence technique.
Quels secteurs seront priorisés pour l’IA de confiance ?
Santé, énergie, mobilité, administrations et éducation. Ces domaines disposent de gains mesurables et d’exigences fortes en matière de sécurité et de traçabilité.
Comment les PME peuvent-elles bénéficier de la commande publique ?
Grâce à des lots adaptés, des « tech vouchers », des testbeds ouverts et des consortiums avec des intégrateurs européens comme Capgemini ou Sopra Steria.
Quel rôle pour les clouds européens comme OVHcloud et Scaleway ?
Fournir un hébergement souverain, certifié et interopérable, avec des garanties de réversibilité et des offres adaptées aux données sensibles et aux besoins IA.
Journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies, passionnée de gadgets et d’innovations. À 39 ans, je décrypte chaque jour l’impact du numérique sur notre quotidien et partage mes découvertes auprès d’un large public averti ou curieux.

