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Le digital au service de nos engagements par Philippe Petitcolin CEO de Safran

Au sein de l’aéronautique, la transformation numérique ne se résume plus à un effet de mode. Elle incarne désormais un levier stratégique pour tenir des engagements sociaux, environnementaux et économiques concrets. Porté par la vision exprimée par Philippe Petitcolin lorsqu’il dirigeait le groupe, ce mouvement a façonné une manière de concevoir, produire et maintenir des systèmes critiques plus sobres, plus sûrs et plus compétitifs. Les écosystèmes numériques, du jumeau virtuel à la chaîne de données, relient aujourd’hui ingénieurs, opérateurs, fournisseurs et compagnies aériennes. Grâce à cet alignement, les promesses de décarbonation, de sécurité et de performance ne restent pas théoriques. Elles se mesurent et s’améliorent en continu.

Sur les lignes, la donnée pilote des gestes précis. Dans les bureaux d’études, la simulation réduit les cycles et limite les prototypes physiques. À l’atelier, l’IoT permet d’ajuster les consommations d’énergie, minute par minute. Les partenaires de l’industrie — Airbus, Thales, Dassault Systèmes, Capgemini, Schneider Electric, Orange Business, Atos, Altran ou Sopra Steria — jouent un rôle clé, car aucun acteur ne peut réussir seul. Ensemble, ils rendent tangibles des promesses longtemps évoquées. Ce texte met en perspective ces dynamiques avec des exemples concrets, des méthodes éprouvées et des repères utiles pour concilier performance et responsabilité. Au fil des sections, une histoire se tisse, celle d’une équipe fictive, “Aquila”, reflet d’initiatives bien réelles, qui illustre une transformation numérique orientée résultats et ancrée dans le quotidien.

  • 🚀 Transformation numérique pensée comme un levier d’engagements mesurables et audités
  • 🌱 Décarbonation pilotée par la donnée, l’optimisation énergétique et la maintenance prédictive
  • 🧠 Ingénierie portée par le jumeau numérique et le modèle 3D, avec Dassault Systèmes
  • 🤝 Écosystème étendu avec Airbus, Thales, Capgemini, Atos, Altran, Sopra Steria, Schneider Electric, Orange Business
  • 🔒 Gouvernance des données et cybersécurité intégrées dès la conception
  • 👩‍🏫 Compétences renforcées par des académies et des parcours métiers labellisés

Le digital au service de la raison d’être : engagements, preuves et résultats alignés

La pression extra-financière a transformé la notion d’engagement en exigence. Les investisseurs, clients et régulateurs demandent des preuves, pas des slogans. Pour répondre, le groupe a converti des objectifs RSE en indicateurs pilotés par la donnée. Chaque site, chaque programme, chaque ligne de service s’inscrit dans une cartographie claire : émissions directes et indirectes, sécurité, inclusion, création de valeur locale. Ainsi, le numérique connecte objectifs, actions et preuves.

L’équipe “Aquila” illustre cette approche. Sa mission : réduire de 20% l’intensité énergétique d’une ligne d’assemblage tout en améliorant le taux de service. Le pari s’appuie sur des capteurs, un lac de données sécurisé, des tableaux de bord temps réel et un plan d’amélioration court-cyclé. Les résultats sont suivis par des KPI partagés avec les partenaires. Cette transparence instaure confiance et efficacité. Elle rend visible l’impact des gestes quotidiens.

La crédibilité repose aussi sur l’écosystème. Schneider Electric contribue à l’energy management granulaire. Orange Business apporte la connectivité 5G privée et l’edge sécurisé. Atos opère des briques analytiques et la traçabilité des flux critiques. Quant à Sopra Steria, l’appui sur la gouvernance des référentiels de données évite les doublons et assure l’auditabilité. Ces coopérations limitent les silos et accélèrent les cycles de décision.

Pour l’ingénierie produit, la cohérence est tout aussi décisive. Les feuilles de route intègrent des critères d’écoconception mesurables dès la phase d’architecture. Les simulations comparent des scénarios non seulement en performance technique, mais aussi en empreinte carbone. Ce changement d’angle influe sur les choix de matériaux, les procédés, et même la stratégie de maintenance. L’engagement environnemental devient un paramètre de design.

Du côté des clients, la valeur se matérialise par la disponibilité des équipements, la sécurité des vols et la réduction des coûts d’exploitation. En alignant objectifs RSE et performance opérationnelle, la transformation gagne en adhésion. Les compagnies aériennes exigent des services qui réduisent les cycles AOG et la consommation de carburant. Le numérique fournit la granularité nécessaire pour livrer ce niveau de service.

Enfin, l’impact humain reste central. Les opérateurs disposent d’outils visuels simples et d’alertes intelligentes. L’autonomie grandit sans alourdir les tâches. Les équipes se sentent écoutées, car leurs suggestions, collectées via des applications dédiées, alimentent le pipeline d’amélioration. Ce cercle vertueux nourrit la raison d’être par des résultats visibles, semaine après semaine.

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Engagement clé 🌍Levier digital ⚙️Indicateur suivi 📊Partenaires 🤝
DécarbonationIoT énergie + jumeau de procédékWh/unité, CO2e/lotSchneider Electric, Orange Business
CompétitivitéPlanification avancée + analyticsTRS, OTD, coût unitaireAtos, Sopra Steria
SécuritéVision assistée + règles IATF1/TG, near-missCapgemini, Thales
QualitéTraçabilité blockchain légèreNC/1000, FPYAltran, Atos

Ce maillage “engagements–outils–preuves” ancre une culture du résultat. Il prépare l’étape suivante, celle du jumeau numérique à grande échelle.

Ingénierie et jumeau numérique : réduire, simuler, valider plus vite et mieux

La 3D ne suffit plus. L’industrie mise désormais sur des jumeaux numériques complets, connectant exigences, conception, simulation, industrialisation et support. Avec Dassault Systèmes et sa plateforme 3DEXPERIENCE, l’ingénieur ne manipule pas une simple maquette. Il orchestre un système vivant, relié aux données d’essais, aux retours d’exploitation et aux contraintes de production.

L’équipe “Aquila” a créé un jumeau de sous-système critique. D’abord, elle a fédéré les modèles multi-physiques. Puis, elle a lié ces modèles à des scénarios d’usage réels issus de flottes partenaires. Enfin, elle a simulé des milliers de cas pour sélectionner la meilleure architecture. Résultat : moins de prototypes souverains, des essais plus ciblés et une couverture de risques accrue. Les gains temps-coût sont tangibles.

Ce jumeau devient un outil pour les organismes de certification. Les preuves de conformité sont générées plus tôt et plus proprement. Les autorités ne remplacent pas l’essai physique, mais elles apprécient la traçabilité. Chaque exigence mène à un test, chaque test à un résultat, chaque résultat à une décision. Cette chaîne claire accélère les jalons et sécurise les choix.

La dimension collaborative fait la différence. Airbus et Thales enrichissent l’écosystème de modèles d’interfaces et de données d’environnement. La compatibilité système s’évalue donc en amont, ce qui réduit les surprises en intégration. Par ailleurs, Capgemini et Altran contribuent à l’automatisation des workflows d’ingénierie, pour libérer du temps aux équipes sur l’exploration de solutions.

Au-delà de la technique, l’usage compte. Des ateliers de co-design avec les compagnies aériennes aident à prioriser les fonctions à valeur. Mieux comprendre les besoins d’exploitation permet d’éviter des options coûteuses mais peu utilisées. Cet arbitrage, éclairé par la donnée, renforce la pertinence des produits livrés.

Les bénéfices se lisent dans les KPI d’ingénierie. Le temps de cycle diminue, le taux de rework chute et la qualité des premiers essais s’améliore. Pour une équipe pluridisciplinaire, ces résultats changent la dynamique de projet. Les décisions reposent sur des faits, pas sur des intuitions isolées.

Dimension du jumeau 🧩Bénéfice mesuré ✅Indicateur 📈Outils & alliés 🛠️
Modèles multi-physiquesRéduction de prototypes-30% essais physiquesDassault Systèmes, Capgemini
Traçabilité exigencesCertification plus fluide80% exigences prouvées en amontSopra Steria, Atos
Co-simulation systèmeIntégration maîtrisée-40% anomalies d’interfaceThales, Airbus
Design-to-valueFonctions utiles priorisées+15 pts usage réelAltran, partenaires compagnies

Pour visualiser ces approches, quelques contenus publics permettent d’aller plus loin et de croiser des retours d’expérience complémentaires.

La mise en œuvre exige rigueur et méthode. Toutefois, les gains récurrents justifient l’investissement. Le jumeau n’est plus un outil vitrine ; il devient l’ossature du développement.

Usine augmentée, énergie sous contrôle et supply chain pilotée par la donnée

Le terrain concentre les vérités. Sur une ligne haute cadence, les gisements de performance se cachent souvent dans des détails : micro-arrêts, dérives d’énergie, variabilité opérateurs, approvisionnements erratiques. Le numérique révèle ces signaux faibles et guide les décisions au bon niveau : opérateur, chef d’équipe, directeur de site. Sans cette granularité, les plans d’excellence s’épuisent vite.

Pour l’énergie, l’approche la plus efficace consiste à combiner mesure granulaire et automatisation. Schneider Electric apporte des solutions de comptage et d’optimisation. L’edge 5G d’Orange Business assure une latence faible et une couverture stable. L’équipe “Aquila” a configuré des seuils dynamiques, ajustés aux profils réels. Quand les dérives apparaissent, un algorithme recommande une action simple : mise en veille, replanification d’îlots, ou bascule d’équipement. Les gains s’additionnent, sans sacrifier la qualité.

La maintenance prédictive s’impose comme un classique efficace. Des capteurs sur des éléments critiques remontent des signaux bruts. Atos traite les flux et détecte des patterns d’usure. Les interventions sont planifiées sur des fenêtres rapides, avec des kits prêts et une traçabilité rigoureuse. Les pannes surprises reculent. L’effet sur le TRS et l’OTD est immédiat. La sérénité des équipes augmente également.

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La chaîne d’approvisionnement profite du même principe. Des modèles prévisionnels surveillent les risques : retards fournisseurs, aléas transport, ruptures de matières. Sopra Steria soutient la qualité des données de base pour éviter l’effet domino. En parallèle, Capgemini conçoit des scénarios de replanification, testés dans des “salles de crise” numériques. La décision gagne en rapidité et en qualité. Cette résilience devient un avantage compétitif dans un contexte volatil.

Les organisations partenaires s’alignent. Avec Airbus et Thales, des signaux partagés fluidifient les interfaces. Les stocks de consignation et les cadences se calent mieux, ce qui réduit les immobilisations coûteuses. Les accords-cadres intègrent désormais des clauses de données. Cette maturité contractuelle sécurise les coopérations et clarifie les responsabilités.

Les collaborateurs restent au centre. Des applications de poste simples agrègent procédures, alertes et bonnes pratiques. Chacun garde la main. L’outil sert le geste, pas l’inverse. Le management s’appuie sur des rituels courts, alimentés par des faits. Ce système renforce l’autonomie et accélère les boucles d’apprentissage.

Levier d’usine 🏭Effet obtenu 🌟KPI suivi 📊Acteurs clés 🤝
IoT énergie-12 à -20% kWh/produitkWh, CO2eSchneider Electric, Orange Business
Maintenance prédictive-35% arrêts non planifiésMTBF, MTTRAtos, Capgemini
Planification avancée+8 pts OTDOTD, WIPSopra Steria, Altran
Qualité connectée-25% NC répétitivesFPY, scrapThales, Airbus

Quand la donnée devient une routine, l’usine gagne en stabilité. Cette base solide prépare l’essor des services à valeur pour les clients.

Services client et aviation plus durable : maintenance prédictive, data et cybersécurité

Les opérateurs aériens attendent des partenaires des solutions pragmatiques. Leur priorité reste la disponibilité des flottes avec une consommation maîtrisée. Le numérique facilite l’anticipation des pannes, l’optimisation des interventions et la réduction des immobilisations. Il renforce aussi la sécurité des opérations, un enjeu non négociable.

Dans ce contexte, l’équipe “Aquila” a prototypé une brique de prédiction dédiée à un sous-ensemble en service. Les modèles s’entraînent sur des données anonymisées et normalisées. La confidentialité est non négociable. Les tableaux de bord montrent une probabilité de défaut, un horizon de risque, et un kit de pièces recommandé. Les ateliers planifient l’intervention sans perturber l’exploitation. L’impact se voit sur l’indice AOG et le taux de disponibilité.

La coopération avec l’écosystème accélère l’adoption. Airbus propose des environnements data qui agrègent des signaux multi-fournisseurs. Thales, de son côté, enrichit les données avioniques et la sécurisation des liaisons. Cette interopérabilité rend les recommandations plus robustes. Les compagnies n’ont plus à jongler avec dix interfaces. Elles reçoivent des alertes actionnables dans leurs outils habituels.

La cybersécurité ne doit jamais être un ajout tardif. Le “security by design” inclut chiffrement, gestion des identités, cloisonnement réseau et supervision. Atos apporte des SOC adaptés aux environnements industriels. Orange Business sécurise les connexions 5G. Cette vigilance constante protège l’intégrité des services et la confiance des clients. Sans cela, aucune transformation ne tient dans la durée.

En parallèle, la sobriété numérique gagne du terrain. Les modèles s’optimisent pour consommer moins d’énergie. Les dashboards évitent la surabondance d’indicateurs. Chaque pixel doit aider une décision. Cet état d’esprit réduit l’empreinte des services numériques, tout en améliorant l’expérience utilisateur. La simplicité reste une force, surtout dans des contextes opérationnels sous tension.

Les retours des compagnies guident les évolutions. Des boucles de feedback régulières hiérarchisent les demandes. Des fonctions sont retirées si elles n’apportent pas de valeur. D’autres, comme le suivi de santé en continu, sont étendues. Ce dialogue sincère augmente l’adoption et la satisfaction, tout en orientant l’effort d’innovation au bon endroit.

Service ✈️Valeur client 💡Métrique d’impact 📊Écosystème 🤝
Prédictif MROMoins d’AOG-30% immobilisationsAirbus, Atos
Optimisation consoMoins de carburant-1 à -2% burn/volThales, Capgemini
Traçabilité piècesConfiance accrue100% chaîne prouvéeSopra Steria, Altran
SOC industrielRisque réduitMTTD/MTTR cyberAtos, Orange Business

Pour compléter, ces vidéos publiques aident à capter les tendances et les retours d’expérience que partagent le secteur.

Des services sobres, utiles et sécurisés créent de la confiance. Cette confiance nourrit la fidélité et la performance environnementale.

Compétences, culture et gouvernance data : accélérer sans casser l’humain

La technologie seule ne transforme pas une entreprise. Les compétences, la culture et la gouvernance donnent le tempo. Faute d’adhésion, les outils finissent en “excellents pilotes”. Pour éviter cet écueil, la montée en compétences s’oriente métier par métier. Les opérateurs, les ingénieurs, les managers et les fonctions support n’ont pas les mêmes besoins. Il faut donc des formats adaptés, courts et ancrés dans la pratique.

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Des académies internes proposent des parcours modulaires : data literacy, IA responsable, cybersécurité, jumeau numérique ou excellence opérationnelle. Capgemini et Altran co-construisent certains modules pour accélérer. Les évaluations ne jugent pas un examen théorique. Elles mesurent l’usage réel sur des cas concrets. Les succès d’équipes comme “Aquila” nourrissent des bibliothèques de bonnes pratiques réutilisables par tous.

La gouvernance des données mérite une attention constante. Quels référentiels font foi ? Qui décide des évolutions ? Quelle qualité minimale est acceptable ? Sopra Steria accompagne la mise en place de conseils de données, de dictionnaires métier et de contrôles automatiques. Cette rigueur évite les “vérités parallèles” et simplifie les audits. Elle protège aussi contre les usages non conformes.

L’éthique de l’IA s’impose comme une dimension structurante. Les modèles sont documentés, versionnés et surveillés. Les biais sont mesurés et corrigés. Les décisions critiques restent supervisées par des experts. Cet équilibre, clair et explicite, préserve la confiance. Il protège les équipes d’un automatisme aveugle, contraire aux exigences de sécurité aéronautique.

Au-delà des murs, la coopération prime. Les banques et partenaires financiers regardent les feuilles de route durables avec exigence. Les projets digitaux doivent prouver leur rentabilité et leur impact. La coopétition, défendue par de nombreux acteurs, rassemble des compétences pour gagner en Europe et à l’international. Les alliances avec Airbus, Thales, Dassault Systèmes ou Schneider Electric illustrent cet état d’esprit constructif.

Le management donne du sens en racontant l’histoire collective. Chaque programme s’inscrit dans une vision de long terme. Les talents d’hier inspirent ceux de demain. Cette continuité nourrit la fierté et la vigilance. Elle rappelle que l’excellence industrielle est un marathon, pas un sprint.

Public 🎯Capacités à développer 🧠Mesure d’adoption 📏Soutiens & partenaires 🤝
OpérateursApps de poste, IoT, qualité connectéeUtilisation quotidienne, idées KaizenSchneider Electric, Orange Business
IngénieursMBSE, simulation, data scienceRéduction rework, couverture essaisDassault Systèmes, Capgemini
ManagersLean digital, pilotage par la donnéeTRS, OTD, sécuritéSopra Steria, Altran
Fonctions supportCyber, juridique data, achats responsablesConformité, audits réussisAtos, Thales

Accélérer sans casser l’humain, c’est installer des routines sobres, utiles et mesurables. Cette posture prépare des victoires durables.

Feuille de route 2025 : industrialiser, mesurer, coopérer pour tenir le cap

Après les preuves locales, vient l’industrialisation. Elle suppose des standards, des plateformes communes et un financement clair. Les directions doivent éviter la dispersion d’outils et sécuriser la scalabilité. Cela passe par des catalogues de services digitaux, des contrats de niveau de service et des équipes d’ingénierie de plateforme. Le but est simple : déployer vite, sans renoncer à la robustesse.

Mesurer correctement reste un défi. Les indicateurs doivent rester stables, comparables et alignés sur les objectifs stratégiques. Les tableaux de bord doivent être utiles aux métiers. Ils ne doivent pas saturer l’attention. Un bon KPI éclaire une décision précise. Il n’existe pas pour décorer. Cette discipline sauve du temps et des ressources.

La coopération constitue le troisième pilier. Airbus, Thales et Dassault Systèmes apportent des référentiels techniques. Capgemini, Atos, Altran et Sopra Steria renforcent l’industrialisation et la cybersécurité. Schneider Electric et Orange Business prolongent la performance dans l’atelier et sur les réseaux. Sans cet ensemble cohérent, aucun programme ne tient la distance. Les synergies évitent des années d’errance.

La démarche d’“Aquila” sert de modèle. Les solutions sont documentées, packagées et ouvertes aux autres sites. Les retours d’expérience sont capitalisés. Les écarts locaux se gèrent par des patterns modulaires. La culture du “copy with pride” remplace la réinvention permanente. Les budgets se concentrent sur l’incrémental à forte valeur.

Les risques ne doivent pas être minimisés. La cybersécurité exige une vigilance 24/7. Les compétences rares se disputent sur le marché. Les réglementations évoluent. Pour tenir le cap, il faut un pilotage ferme et une communication honnête. Les étapes doivent être franchies avec des critères d’entrée et de sortie clairs. Les échecs se convertissent en leçons utiles, publiées et comprises.

Enfin, la cohérence avec les engagements publics demeure la boussole. Les feuilles de route digitales doivent continuer d’alimenter la décarbonation, la sécurité et la compétitivité. Sans ce lien, l’effort perd son sens. Avec lui, l’entreprise renforce sa place dans l’aéronautique mondiale et son utilité pour la société.

Priorité 2025 🎯Action concrète 🛠️Preuve d’impact 🧾Alliés clés 🤝
ScalabilitéCatalogue de services numériquesNPS interne, temps de déploiementCapgemini, Atos
MesureKPI stables et comparablesAudit trimestriel, décisions prisesSopra Steria
ÉnergieOptimisation temps réelkWh évités, CO2eSchneider Electric
Connectivité5G privée sécuriséeDisponibilité réseauOrange Business
InteropérabilitéStandards d’échange– intégrations localesAirbus, Thales, Dassault Systèmes

Une feuille de route réussie relie vision, preuves et exécution. Elle met le digital au service d’engagements vérifiables, durables et partagés.

On en dit quoi ?

Au fond, le numérique ne vaut que par ce qu’il permet de tenir. Lorsqu’il incarne une promesse claire — des produits plus sobres, des opérations plus sûres, des services plus utiles — il devient un atout de souveraineté et de confiance. L’élan donné par Philippe Petitcolin a ancré une vision exigeante : le digital comme outil de compétitivité et d’impact, pas comme une fin en soi. En gardant l’humain au centre et la preuve en ligne de mire, l’aéronautique dispose d’un levier puissant pour accélérer la transition et renforcer sa raison d’être. C’est exigeant, mais c’est atteignable, étape après étape.

Quels sont les gains les plus rapides à obtenir en usine ?

La mesure énergétique granulaire et la maintenance prédictive offrent des résultats rapides. En ciblant les dérives et les micro-arrêts, on réduit kWh/unité et arrêts non planifiés, sans investissements lourds.

Comment le jumeau numérique accélère-t-il la certification ?

Il relie exigences, modèles et essais. Les preuves sont générées plus tôt, avec traçabilité complète. Les essais physiques demeurent, mais sont mieux ciblés et moins nombreux.

Quelles coopérations sont clés pour tenir les engagements ?

Les alliances avec Airbus, Thales et Dassault Systèmes apportent des standards techniques. Capgemini, Atos, Altran et Sopra Steria renforcent l’industrialisation et la data. Schneider Electric et Orange Business optimisent l’énergie et la connectivité.

Comment concilier performance client et sobriété numérique ?

On privilégie des modèles frugaux, des tableaux de bord utiles et des flux de données pertinents. Chaque fonctionnalité doit prouver sa valeur d’usage et son impact mesurable.

Quel rôle pour les équipes terrain ?

Central. Elles priorisent, testent, donnent du feedback et diffusent les bonnes pratiques. Le digital renforce leur autonomie et sécurise les gestes, sans complexifier le quotidien.

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