Événement pivot de l’écosystème formation, iLearning Forum Paris 2016 a réuni à l’Espace Champerret une communauté internationale en quête de solutions concrètes pour l’apprentissage à l’ère numérique. Avec plus de 40 pays représentés, des milliers de professionnels attendus et une programmation dense, l’édition a pris une dimension stratégique en s’alliant au Salon Talent Management pour former Total Talent. L’objectif s’affichait clairement : montrer comment les technologies d’apprentissage et la gestion des talents s’alignent pour soutenir la performance durable, du recrutement jusqu’au développement des compétences. L’entrée libre a favorisé une diversité de profils, des directions L&D aux DRH en passant par les acteurs de l’EdTech.
Au cœur du programme, deux formats ont marqué les esprits. Le matin, les sessions SAMs de 9h30 à 10h30, animées par Sally-Ann Moore, ont guidé les décideurs qui démarraient leur réflexion e-learning. En fin de journée, de 17h00 à 18h00, des tables rondes ont croisé les regards d’experts et d’utilisateurs pour confronter visions et retours d’expérience. Plusieurs conférences ont fait date, dont le cas INPI présenté par Logipro le mardi 26 janvier à 15h, salle n°1, et la session Articulate avec Nicole Legault et Allison LaMotte le mercredi 27 janvier à 15h. À l’époque, l’événement comptait déjà 16 éditions, et la précédente avait rassemblé 90 exposants, 100 intervenants et plus de 4500 visiteurs. Ce contexte a façonné une scène où l’innovation a rencontré la mise en œuvre.
iLearning Forum Paris 2016 : chiffres, promesses et rôle moteur dans la formation numérique
Le positionnement d’iLearning Forum Paris 2016 a reposé sur une promesse claire : offrir aux organisations un panorama opérationnel de la formation digitale et des technologies associées. Le cadre de l’Espace Champerret a soutenu une circulation fluide entre conférences et stands, ce qui a favorisé les échanges spontanés. Les visiteurs ont cherché des solutions prêtes à l’emploi, tout en évaluant l’impact sur leurs dispositifs existants.
Le format a mis l’accent sur la dimension internationale, avec plus de 40 pays représentés. Cette ouverture a permis de comparer les approches européennes avec des pratiques venues d’Amérique du Nord. Les tendances fortes du moment incluaient le mobile learning, l’apprentissage adaptatif et le microlearning, qui se déployaient déjà dans des contextes variés.
Un carrefour européen des technologies d’apprentissage
La réputation d’un rendez-vous « unique en France » dédié aux learning technologies s’est imposée au fil du temps. L’édition 2016 a confirmé ce statut en réunissant des éditeurs de plateformes, des spécialistes de contenu, et des experts en ingénierie pédagogique. Les visiteurs ont pu cartographier un marché fragmenté mais dynamique.
L’alliance avec le Salon Talent Management a donné une profondeur nouvelle au débat. Les équipes RH ont apprécié cette proximité, car la formation et la gestion des talents servent les mêmes objectifs. Le concept Total Talent a montré que l’alignement des outils est devenu une condition de réussite.
- Accès gratuit pour favoriser la diversité des participants.
- 16e édition confirmant une trajectoire de maturité.
- Objectif : relier performance, compétences et technologies.
- Public : L&D, RH, dirigeants, responsables SI.
Des formats conçus pour décider vite et bien
Les sessions SAMs ont aidé les néophytes à structurer leur démarche, du cadrage budgétaire à la conduite du changement. Les tables rondes du soir ont, quant à elles, offert des lectures multiples, en mêlant retours terrain et analyses de marché. Ainsi, les décideurs sont repartis avec des éléments concrets pour arbitrer.
Un fil conducteur a émergé : le passage du catalogue à l’expérience d’apprentissage. Cette bascule a posé des questions d’orchestration, de données et d’équité d’accès. Les discussions ont insisté sur la mesure d’impact, notamment via des learning analytics utiles au pilotage.
Un récit terrain pour éclairer les choix
Pour illustrer les arbitrages, l’exemple d’une entreprise de services, « Atelier Varenne », a souvent été convoqué par les consultants. L’équipe RH y a cherché une solution flexible pour des populations mixtes, bureau et terrain. Le besoin principal portait sur la montée en compétences rapide.
En confrontant offres et contraintes, « Atelier Varenne » a identifié trois leviers majeurs : un LMS robuste, une logique mobile-first, et des contenus modulaires. Le salon a permis de mettre en regard ces besoins et des solutions concrètes dès les premières rencontres.
- Formaliser les objectifs métiers avant de choisir un outil.
- Prioriser l’expérience utilisateur, surtout sur mobile.
- Préparer la gouvernance des données et des rôles.
- Tester vite avec un pilote court et mesurable.
Au final, iLearning Forum 2016 a servi de tremplin à des plans d’action pragmatiques. Les chiffres ont donné de l’ampleur, mais ce sont les formats et les cas concrets qui ont fait la différence.
Programme des conférences et moments forts de l’Event iLearning Forum Paris 2016
La programmation de 2016 a été marquée par des temps forts très attendus. Les sessions SAMs du matin ont répondu aux questions structurantes, de la stratégie à l’exécution. En fin de journée, deux tables rondes ont réuni spécialistes et utilisateurs pour élargir la perspective.
Plusieurs interventions ont reçu une attention particulière. Le mardi 26 janvier à 15h, salle 1, Logipro a détaillé le cas INPI en revenant sur la production d’un projet e-learning d’envergure. Le mercredi 27 janvier à 15h, la conférence Articulate avec Nicole Legault et Allison LaMotte a mis en lumière les avantages et défis du e-learning.
Comprendre l’architecture des SAMs et des tables rondes
Les Strategic Animated Morning Sessions ont fait office de boussole pour des dirigeants en phase exploratoire. Les intervenants ont décrypté les enjeux clés : faisabilité financière, conduite du changement, et choix des standards. Ces sessions ont mis l’accent sur le passage à l’action immédiate.
Les tables rondes, programmées de 17h00 à 18h00, ont clôturé chaque journée par des échanges denses. Des utilisateurs ont partagé leurs réussites, mais aussi leurs difficultés. Ce dialogue a permis de confronter le discours des éditeurs aux réalités de terrain.
- Objectifs des SAMs : cadrer vite et mieux.
- Tables rondes : retours d’expérience sans filtre.
- Études de cas : preuves par l’exemple.
- Partenariats médias : Focus RH a relayé les points clés.
Études de cas qui ont marqué l’édition
Le cas INPI, présenté par Logipro, a détaillé la chaîne de valeur d’un projet ambitieux. L’équipe a expliqué la scénarisation, la gestion qualité et la mise en production. Le partage a permis aux visiteurs de comparer leurs propres méthodes.
La conférence Articulate a proposé une lecture claire des bénéfices et des limites des outils auteurs. Les échanges ont montré que la productivité doit rester compatible avec l’exigence pédagogique. Les participants ont relevé des astuces concrètes pour optimiser leurs processus.
Au-delà des sessions, l’ambiance sur les stands a nourri le dialogue. De nombreux éditeurs ont réalisé des démonstrations ciblées. Cette proximité a facilité la qualification des besoins et la validation rapide d’hypothèses techniques.
Une logistique pensée pour apprendre en marchant
Les parcours de visite ont encouragé l’apprentissage continu entre deux conférences. Les responsables de programme ont adapté les créneaux pour éviter les conflits majeurs. Ainsi, chacun a pu suivre un fil cohérent, entre formats inspirants et ateliers concrets.
Les moments d’échanges informels ont intensifié la valeur du salon. Des rencontres sur les stands ou à l’espace café ont donné naissance à des collaborations durables. Plusieurs acteurs ont d’ailleurs annoncé des pilotes dès la semaine suivante.
- Identifier les sessions essentielles à l’avance.
- Réserver du temps pour les démonstrations.
- Compiler les questions prioritaires par thème.
- Planifier un débrief à chaud avec l’équipe.
Ce programme a imposé une cadence efficace, alternant inspiration et pragmatisme. Beaucoup y ont vu la signature d’un événement mature, proche des besoins réels.
Panorama des fournisseurs et innovations révélées au iLearning Forum Paris 2016
Le salon a offert un panorama riche des acteurs et tendances. Les plateformes, les outils auteurs et les solutions data ont structuré la visite. Les innovations se sont focalisées sur l’expérience apprenant et la mesure d’impact.
Parmi les éditeurs et startups remarqués, plusieurs noms ont été cités tout au long des allées. Des leaders confirmés ont cohabité avec des spécialistes de niches. Cette diversité a permis de composer des architectures sur mesure.
Écosystèmes plateformes et mobile learning
CrossKnowledge a présenté une vision intégrée du développement des compétences, articulant contenu, plateforme et services d’accompagnement. Cornerstone OnDemand a défendu une approche élargie, reliant formation, performance et talents au sein d’un même environnement. Ces orientations ont préparé le terrain à l’essor des skills frameworks.
Sur le segment mobile, Teach on Mars et Beedeez ont illustré la montée du microlearning et du mobile-first. Les démonstrations ont insisté sur l’engagement contextuel et l’accès sur le terrain. Beaucoup de visiteurs ont envisagé des usages en frontline.
- CrossKnowledge : développement des compétences à grande échelle.
- Cornerstone OnDemand : continuum RH-formation.
- Teach on Mars : expérience mobile premium.
- Beedeez : micro-parcours rapides et partageables.
Spécialistes du LMS et de l’adaptatif
Syfadis, MOS-MindOnSite et LMS Factory ont montré des capacités LMS robustes, utiles pour des organisations multi-sites. La flexibilité de paramétrage a été un critère déterminant. Ces offres ont répondu aux besoins d’industrialisation.
Côté adaptatif, Domoscio a mis en avant des algorithmes au service de la mémorisation et de la personnalisation. Les cas d’usage ont souligné l’intérêt de recommandations basées sur la science cognitive. Les visiteurs ont demandé des preuves d’impact mesurables.
- Syfadis : pilotage opérationnel et conformité.
- MOS-MindOnSite : scénarios multi-publics.
- LMS Factory : architectures modulaires.
- Domoscio : adaptativité et rétention.
Expérience apprenant et contenus « just-in-time »
Le partage par les pairs a été incarné par SpeachMe, avec des capsules courtes produites par les équipes. Sur les usages vidéo, la création rapide de tutoriels a ouvert de nouveaux terrains. L’objectif était d’accélérer la transmission de savoirs tacites.
Certains acteurs ont évoqué des environnements expérientiels, citant XOS pour des approches orientées compétences. Les discussions ont aussi porté sur la gouvernance des contenus, entre production interne et catalogues externes. Les visiteurs ont arbitré selon leur vitesse d’exécution.
À la croisée des outils et des méthodes, la question du ROI a surgi rapidement. Des modèles de mesure ont été proposés, articulant données d’usage et indicateurs métiers. Cette exigence a ensuite nourri les pratiques des années suivantes.
- Cartographier l’écosystème cible avant le salon.
- Prioriser l’UX et la data dans les critères.
- Exiger des preuves d’impact chiffrées.
- Planifier l’intégration SI dès la phase d’appel d’offres.
Ce panorama a éclairé une voie : combiner plateformes solides et briques spécialisées pour un dispositif évolutif. L’année 2016 a servi de lanceur à cette logique modulaire.
Héritage et transformations : ce que l’édition 2016 a déclenché durablement
Avec le recul, l’édition 2016 a servi d’accélérateur pour plusieurs mouvements de fond. Les entreprises ont consolidé des architectures combinant LMS, contenus modulaires et analytics. La maturité a progressé sur la gouvernance et les compétences internes.
La fusion des horizons formation et talents annoncée par Total Talent a trouvé des prolongements concrets. Les directions RH ont intégré la compétence comme colonne vertébrale, de l’onboarding à la mobilité. Ce changement a exigé de nouvelles métriques.
De l’expérimentation à l’industrialisation
Les pilotes lancés en 2016 ont donné des résultats probants. Plusieurs organisations ont ensuite étendu leurs dispositifs à l’ensemble des métiers. Cette montée en charge a souligné l’importance d’une architecture technique stable.
La décennie suivante a vu l’essor des learning analytics, de l’IA d’assistance et des contenus data-driven. Ces briques ont renforcé l’exigence d’interopérabilité. Les directions L&D ont donc travaillé main dans la main avec les DSI.
- Mesure : passage du reporting au pilotage.
- Expérience : mobile et micro-apprentissages.
- Compétences : référentiels vivants.
- Gouvernance : rôles clarifiés et budgets pluriannuels.
Impact sur les rôles et la culture d’apprentissage
Le métier de responsable formation a évolué vers un rôle de chef d’orchestre. La curation, l’animation de communautés et la maîtrise des données sont devenues centrales. Cette transformation a revalorisé les postures d’accompagnement.
Les managers de proximité ont pris une place clé. Ils ont transformé les temps courts en opportunités d’apprentissage. Les pratiques de micro-coaching se sont diffusées dans les équipes terrain.
Un cas fil rouge : le parcours d’« Atelier Varenne »
La société fictive « Atelier Varenne » illustre ces évolutions. Après 2016, l’équipe RH a instauré un cadre de compétences et un socle mobile pour les métiers opérationnels. Les résultats ont soutenu des objectifs concrets, comme la réduction des erreurs terrain.
Ensuite, l’entreprise a intégré des briques spécialisées. Un moteur adaptatif a personnalisé les révisions, tandis qu’une solution vidéo a permis aux experts de partager leurs gestes. Les données générées ont alimenté des décisions RH plus fines.
- Lancer petit, mesurer vite, étendre prudemment.
- Former les managers à la facilitation.
- Choisir des outils interopérables.
- Relier indicateurs d’usage et indicateurs métiers.
Ce legs de 2016 reste visible : les organisations apprenantes ont bâti des dispositifs plus souples et mesurables. L’ambition initiale a débouché sur des pratiques éprouvées.
Conseils pratiques inspirés d’iLearning Forum Paris 2016 pour réussir sa visite d’un salon e-learning
Une visite efficace se prépare avec méthode. Les enseignements de 2016 offrent un cadre utile, de la définition des objectifs à l’exploitation des contacts. Une bonne préparation évite les rendez-vous manqués et les décisions précipitées.
Un plan de visite doit articuler stratégie, parcours et logistique. Les outils de prise de notes et une grille d’évaluation simplifient le tri. Ensuite, un débrief rapide permet de capitaliser à chaud.
Avant le salon : cadrer les besoins et les critères
La clarté des objectifs reste le premier facteur de réussite. Il convient de prioriser les cas d’usage à fort impact, comme l’onboarding ou la conformité. Une liste de critères facilitera les comparaisons sur place.
Des exemples concrets aident à structurer cette phase. L’entreprise « Atelier Varenne » a, par exemple, défini des scénarios tests pour le mobile et l’adaptatif. Les échanges au salon ont gagné en précision.
- Objectifs : 3 cas d’usage mesurables.
- Critères : UX, intégration, analytics, coût total.
- Agenda : conférences prioritaires et stands cibles.
- Outils : grille de scoring et questions standards.
Pendant la visite : dialoguer, tester, documenter
Les démonstrations doivent s’ancrer dans vos scénarios. Les éditeurs comme CrossKnowledge, Cornerstone OnDemand, Syfadis, MOS-MindOnSite ou LMS Factory proposent des cas concrets qui se prêtent bien aux tests. Les solutions Teach on Mars et Beedeez illustrent la dimension mobile à vérifier sur le terrain.
Les innovations Domoscio ou SpeachMe méritent aussi des essais rapides. Les équipes pourront juger la facilité d’appropriation et la cohérence avec les flux existants. La question de l’intégration SI doit rester centrale.
- Tester chaque solution avec un cas réel.
- Documenter la navigation et les limites.
- Demander un plan d’adoption et de support.
- Valider le modèle de données et les exports.
Après le salon : transformer l’élan en résultats
Le suivi conditionne l’impact. Un comité restreint doit confronter les notes, classer les solutions, puis préparer un pilote. Les métriques d’évaluation s’alignent sur les objectifs métiers.
Des documents utiles existent, comme des livres blancs sur la FOAD et des guides d’achat. Les ressources partagées par les exposants facilitent la montée en puissance. Il est judicieux de bloquer des créneaux de démo complémentaires.
- Débrief sous 72 heures avec décisions.
- Pilote de 6 à 8 semaines, objectifs clairs.
- Métriques d’engagement et d’impact.
- Feuille de route en phases, avec sponsors.
Ces repères transforment la visite en moteur de décision. L’esprit de 2016, orienté vers l’action, demeure une référence utile pour réussir.
On en dit quoi ?
L’édition iLearning Forum Paris 2016 a posé des jalons encore visibles. Le rapprochement entre technologies d’apprentissage et gestion des talents a consolidé les stratégies compétences. Les formats de sessions ont facilité des décisions rapides et informées.
L’événement a prouvé qu’un salon peut déclencher des transformations durables, à condition de relier inspiration et exécution. Les acteurs cités, de CrossKnowledge à Teach on Mars, en passant par Domoscio et SpeachMe, ont incarné cette dynamique. L’héritage se mesure aujourd’hui dans des dispositifs plus simples à vivre, mais plus riches en données.
En conclusion, la valeur d’un rendez-vous comme iLearning Forum se juge à sa capacité à aider les organisations à trancher, tester et apprendre vite. C’est précisément ce que 2016 a réussi, en réunissant vision, preuves et communauté.
L’accès à iLearning Forum Paris 2016 était-il payant ?
L’entrée était annoncée gratuite pour les visiteurs, afin de favoriser un public large, des directions L&D aux équipes RH.
Quels étaient les temps forts quotidiens du programme ?
Chaque jour, des SAMs de 9h30 à 10h30 pilotées par Sally-Ann Moore, puis deux tables rondes de 17h00 à 18h00, avec experts et utilisateurs.
Quelles marques ont marqué l’édition 2016 ?
CrossKnowledge, Cornerstone OnDemand, Syfadis, Teach on Mars, MOS-MindOnSite, XOS, Domoscio, SpeachMe, LMS Factory et Beedeez ont été souvent cités pour leurs innovations.
Quel est l’apport de l’alliance avec le Salon Talent Management ?
L’événement Total Talent a rapproché formation et gestion des talents, pour mieux aligner compétences, performance et outils RH.
Comment capitaliser après un salon de ce type ?
Planifier un débrief en 72 heures, prioriser 1 à 2 pilotes mesurables, et sécuriser l’intégration SI ainsi que l’accompagnement au changement.

Journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies, passionnée de gadgets et d’innovations. À 39 ans, je décrypte chaque jour l’impact du numérique sur notre quotidien et partage mes découvertes auprès d’un large public averti ou curieux.