Event perkinelmer emea nexus 2018

• En bref — Nexus 2018 a réuni la communauté Emea autour de la Science appliquée, de l’Innovation et de l’Instrumentation PerkinElmer.
• Le programme a combiné cas d’usage concrets, sessions d’analyse de données et démonstrations de technologie en contexte laboratoire.
• Des passerelles claires ont émergé entre la Conférence Nexus et l’EMEASEC 2018 axée sur l’ingénierie système.
• Les leçons apprises restent actuelles: interopérabilité, automatisation et culture data gouvernée.
• En 2025, l’héritage de Nexus guide l’adoption d’outils IA et de pratiques open data responsables.

Le rendez-vous PerkinElmer EMEA Nexus 2018 s’est imposé comme un moment charnière pour les équipes R&D, qualité et opérations des sciences de la vie. Autour d’un format resserré, les utilisateurs ont confronté leurs pratiques, partagé des écueils concrets et validé des approches de transformation numérique au plus près du laboratoire. Parce que l’événement s’est tenu chez un acteur de référence, l’ancrage terrain a permis d’éviter les effets de mode et de s’attacher à la performance opérationnelle.

Dans un paysage européen soumis à de fortes contraintes réglementaires, l’édition 2018 a mis en avant des passerelles tangibles entre instrumentation, logiciels d’analyse et exigences de conformité. Ainsi, la convergence entre imagerie cellulaire, lecteurs multimodes et gestion de données a trouvé une traduction pratique dans les flux expérimentaux. Par ailleurs, la présence d’ingénieurs application aux côtés des chefs de projet a facilité la transposition immédiate des idées vers des plans d’action réalistes. Enfin, la proximité temporelle avec EMEASEC 2018 à Berlin a favorisé un dialogue fécond entre laboratoires et ingénierie des systèmes.

Event PerkinElmer EMEA Nexus 2018: format, enjeux et public

L’édition Nexus 2018 en Emea a pris la forme d’une rencontre utilisateurs centrée sur les retours d’expérience. Le choix d’un site industriel en région parisienne, accueilli par Sanofi, a ancré les discussions dans le réel. Ce cadre a permis d’ouvrir des salles pour des démonstrations d’instrumentation et des ateliers pratiques sur la technologie logicielle de PerkinElmer. Ainsi, la journée a alterné plénières, études de cas et sessions de questions-réponses avec les experts produits.

Le public a rassemblé des responsables de laboratoire, des data managers, des biostatisticiens et des ingénieurs qualité. Chacun est venu avec des priorités très concrètes. Cependant, plusieurs lignes de force ont convergé: fiabilité des données, réduction des temps de cycle et sécurité informatique. En parallèle, les jeunes biotechs ont cherché des architectures agiles, tandis que les grands groupes ont mis l’accent sur la standardisation à grande échelle.

Les objectifs ont été clairs dès l’ouverture: consolider les pratiques, accélérer le transfert de la Science au soin, et bâtir une communauté d’échanges pérenne. Ensuite, la séquence communautaire a positionné Nexus comme une Conférence privilégiant la résolution de problèmes. Les animateurs ont insisté sur la traçabilité et la mesure de l’impact, en liant chaque solution à des indicateurs explicites.

Programme type et moments forts

Le déroulé a combiné inspirations et opérations. Le matin a mis en avant des présentations thématiques sur l’Innovation appliquée, puis l’après-midi s’est focalisé sur l’implémentation. Entre les deux, des stands ont laissé manipuler l’Instrumentation et consulter des experts de l’analyse des données.

• Plénières d’ouverture: vision R&D, conformité et interopérabilité.
• Cas d’usage: imagerie cellulaire, criblage haut débit, métrologie.
• Ateliers: configuration Signals Notebook, intégrations LIMS.
• Tables rondes: gouvernance, cybersécurité et coûts totaux.
• Networking: échanges Emea par secteur (pharma, biotech, académique).

Comme fil rouge, l’organisation a présenté des cas réels tels que la centralisation des essais ELISA avec des lecteurs multimodes et la sécurisation des résultats via des workflows validés. Ce format a consolidé la valeur d’un événement axé sur l’impact mesurable. En synthèse, Nexus 2018 a posé des jalons opérationnels que la communauté Emea continue d’exploiter.

Instrumentation et technologies PerkinElmer mises en lumière à Nexus 2018

Les démonstrations ont couvert un spectre large, de l’imagerie cellulaire à l’analyse environnementale. D’un côté, les plateformes d’imagerie HCS ont illustré la détection phénotypique à haut contenu. De l’autre, les lecteurs de microplaques multimodes ont montré une polyvalence appréciée pour des laboratoires contraints en budget. Entre ces deux pôles, l’intégration logicielle a fait le lien, afin d’orchestrer les données et d’éviter les silos.

Les participants ont insisté sur la robustesse des instruments et sur la disponibilité des pièces. Ensuite, la discussion s’est portée sur l’automatisation douce, capable d’évoluer sans rupture d’exploitation. Par ailleurs, les exemples d’intégration avec des robots de paillasse ont montré des gains rapides sur la cadence de criblage. Enfin, la surveillance à distance des parcs d’équipements a illustré une maintenance prédictive pragmatique.

Panorama des plateformes et cas d’usage

Plusieurs familles d’outils ont été détaillées, avec des retours de ROI. Les équipes ont partagé des benchmarks et des réglages concrets, utiles pour toute structure souhaitant optimiser ses flux.

• Imagerie HCS: phénotypage cellulaire, analyse par lots et segmentation avancée.
• Lecteurs multimodes: fluorescence, luminescence, absorbance sur un même socle.
• Analytique environnementale: ICP-MS et GC/MS pour matrices complexes.
• Pré-analytique: automatisation de la préparation d’échantillons.
• Logiciels: orchestration des données et suivi des performances.

Un cas emblématique a concerné le laboratoire fictif BioQuantis, venu avec un problème simple: réduire les délais entre culture cellulaire et analyse phénotypique. Grâce à une chaîne HCS associée à des gabarits analytiques prêts à l’emploi, l’équipe a supprimé deux étapes manuelles. Ensuite, la variabilité a baissé, et le rythme de validation a suivi. Ce type d’exemple a donné de la consistance aux promesses techniques.

Au-delà des instruments, Nexus 2018 a insisté sur l’importance des accessoires et des consommables. Car la performance tient aussi aux plaques, aux réactifs et aux protocoles validés. Ainsi, l’écosystème proposé a montré une cohérence utile aux laboratoires souhaitant industrialiser sans rigidifier. Cette vision intégrée a marqué les esprits par sa simplicité d’adoption.

Analyse des données et science translationnelle: méthodes, conformité et interopérabilité

L’axe data a occupé une place centrale. Les équipes ont détaillé des pratiques FAIR, avec un soin particulier porté aux métadonnées. Car l’enjeu ne se limite pas au stockage. Il s’agit de retrouver, relier et réutiliser les informations au bon moment. Dans ce cadre, l’adoption de notebooks électroniques et de référentiels unifiés a été présentée comme un levier de réduction d’erreurs.

Les institutions ont partagé des retours sur la conformité, notamment ALCOA+. Ainsi, les audits ont souligné la valeur d’un audit trail détaillé et d’un contrôle d’accès rigoureux. Ensuite, la cartographie des risques a été intégrée aux flux d’analyse, afin de lier chaque étape à une preuve documentaire. Par ailleurs, la standardisation des formats a facilité l’échange entre sites Emea, avec une gouvernance transversale.

Du notebook à l’IA: pipeline analytique pragmatique

Le pipeline typique démarre au poste de paillasse, puis migre vers des traitements statistiques et des tableaux de bord. Entre ces deux mondes, la qualité des métadonnées fait la différence. Ensuite, des algorithmes d’apprentissage supervisé peuvent accélérer l’interprétation, surtout quand les données sont bien curées. Toutefois, l’IA n’apporte de valeur que si les équipes mesurent son impact et gèrent le drift.

• Capture: notebook structuré, modèles d’entrée normalisés.
• Contrôle: règles de validation et schémas de métadonnées.
• Analyse: pipelines reproductibles, versionnement des modèles.
• Partage: tableaux de bord sécurisés et traçables.
• Apprentissage: boucles d’amélioration et gouvernance.

Un atelier a illustré l’intégration d’un notebook électronique à un LIMS existant. La clé a été l’API et un modèle d’objet commun. Ensuite, l’équipe a branché un moteur d’alertes pour détecter les valeurs aberrantes en temps quasi réel. Enfin, la direction qualité a obtenu un reporting consolidé, utile lors des inspections. Ce bénéfice a dépassé la simple conformité pour toucher la performance globale.

En filigrane, Nexus 2018 a fait passer un message net: la donnée n’a de valeur que reliée à un processus maîtrisé et à une finalité clinique ou industrielle. Cette exigence pragmatique demeure une boussole pour la communauté Emea aujourd’hui.

Ingénierie des systèmes et EMEASEC 2018: convergences avec Nexus

La proximité de calendrier avec l’EMEASEC 2018 de Berlin a ouvert un dialogue naturel. Cette Conférence d’ingénierie des systèmes a traité l’Internet des objets, l’Industrie 4.0 et la durabilité. De fait, ces thèmes s’alignent avec les laboratoires connectés et la gestion du cycle de vie des instruments. Ainsi, les participants ont tiré parti d’une vision transverse, du capteur jusqu’au pipeline de données.

La pensée système a apporté des méthodes utiles aux équipes R&D. Par exemple, la modélisation des exigences a aidé à aligner science, IT et qualité. Ensuite, les approches d’architecture ont clarifié les interconnexions entre équipements et logiciels. Par ailleurs, l’accent mis sur la durabilité a résonné avec l’optimisation énergétique des parcs instrumentaux, sujet sensible pour les sites Emea.

Comparatif des approches: laboratoire vs système

Comparer Nexus et EMEASEC a permis de croiser les bonnes pratiques. Le premier part des besoins du laboratoire et remonte vers l’architecture, tandis que le second descend de l’architecture vers l’opérationnel. En combinant les deux, les équipes ont obtenu un cadre plus robuste, en particulier pour les déploiements multi-sites.

• IoT en laboratoire: capteurs de température, vibration et CO2 pour l’assurance qualité.
• Industrie 4.0: ordonnancement des tâches et suivi de la capacité en temps réel.
• Sûreté: analyses de risque et isolation des réseaux d’instruments.
• Durabilité: mesure d’empreinte et allongement du cycle de vie.
• Interopérabilité: API standard et modèles d’information alignés.

Un laboratoire hospitalier a partagé une démarche inspirée d’EMEASEC pour segmenter son réseau d’instruments. Résultat: réduction des incidents et meilleure isolation des risques. Ensuite, l’équipe a appliqué des schémas de métadonnées Nexus pour fluidifier l’analytique. Cette combinaison a livré un gain mesurable sur la stabilité et l’auditabilité. Finalement, l’articulation entre ces deux rendez-vous a dessiné une feuille de route crédible pour tout site Emea.

Héritage de Nexus 2018: tendances 2019-2025, enseignements et plans d’action

Après 2018, la série d’événements a évolué, avec une continuité sous d’autres appellations régionales, dont Revvity pour certaines activités. Ce changement n’a pas effacé l’ADN de Nexus: connecter les utilisateurs, partager des pratiques et ancrer l’Innovation dans la mesure de la performance. En 2025, les priorités restent lisibles: interopérabilité, sécurisation et augmentation par l’IA des workflows existants.

Trois tendances se dégagent clairement. D’abord, l’automatisation pilotée par données a quitté le stade du POC pour s’installer dans la routine. Ensuite, les approches de gouvernance fine se sont renforcées face aux exigences réglementaires. Enfin, la durabilité a pris de l’ampleur, tant pour les infrastructures IT que pour l’Instrumentation sur site. Cette convergence dessine un laboratoire plus agile et plus responsable.

Ce qui a tenu ses promesses et ce qui change

Certains paris de 2018 se sont confirmés, tandis que d’autres ont évolué. Les notebooks structurés se sont imposés. Cependant, les architectures hybrides ont complexifié la sécurité. Par conséquent, l’isolation des flux et les autorisations granulaires se sont généralisées. Par ailleurs, l’IA générative a ouvert de nouvelles pistes d’assistance documentaire, mais son intégration exige des garde-fous solides.

• Standardisation: formats de données communs et connecteurs éprouvés.
• Observabilité: métriques de qualité, de latence et de coût.
• IA pragmatique: cas ciblés, explicabilité, suivi du drift.
• Durabilité: mesure d’empreinte et consolidation des parcs.
• Compétences: montée en puissance des profils data-lab.

Pour se projeter, plusieurs chantiers prioritaires se dessinent. D’abord, un référentiel unique d’identifiants d’échantillons permet d’aligner le laboratoire et l’analytique. Ensuite, un plan d’upgrade étagé évite l’effet tunnel et sécurise la production. Enfin, une charte data commune clarifie les responsabilités entre sites Emea. Ces actions simples portent des effets immédiats et pérennes.

Dans cet esprit, l’héritage de PerkinElmer Nexus 2018 continue d’influencer la manière de conduire un programme de transformation en Science et en Technologie. Les équipes qui réussissent partagent une même discipline: mesurer, itérer, et documenter. C’est la leçon la plus durable de la série.

On en dit quoi ?

Nexus 2018 a montré qu’un événement peut aller au-delà de la vitrine pour devenir un accélérateur d’exécution. Les échanges ont permis d’aligner l’Innovation sur des résultats mesurables, tout en renforçant la culture de la donnée et la cohérence des choix d’instrumentation. En bref, l’esprit Nexus demeure un repère utile pour tout site Emea qui veut concilier vitesse, qualité et conformité.

Qu’était PerkinElmer EMEA Nexus 2018 ?

Une rencontre utilisateurs en région Emea, focalisée sur l’échange de bonnes pratiques autour de l’instrumentation, des logiciels d’analyse et des workflows de laboratoire, avec des cas réels et des ateliers opérationnels.

Quels thèmes phares ont été couverts ?

Imagerie à haut contenu, lecteurs multimodes, gouvernance des données FAIR, conformité ALCOA+, interopérabilité avec LIMS et sécurité des environnements connectés.

Quel lien avec l’EMEASEC 2018 de Berlin ?

Les deux événements ont convergé sur l’ingénierie des systèmes, l’IoT et la durabilité, offrant des méthodes complémentaires pour concevoir et exploiter des laboratoires connectés.

Quels bénéfices concrets pour un laboratoire Emea ?

Réduction des temps de cycle, baisse de la variabilité, amélioration de l’auditabilité, interopérabilité accrue et meilleure visibilité sur les performances des instruments.

L’héritage de Nexus est-il encore pertinent en 2025 ?

Oui. Les priorités posées en 2018—interopérabilité, automatisation pragmatique et gouvernance des données—restent au cœur des stratégies d’Innovation et de transformation des laboratoires.

Elisa

Journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies, passionnée de gadgets et d’innovations. À 39 ans, je décrypte chaque jour l’impact du numérique sur notre quotidien et partage mes découvertes auprès d’un large public averti ou curieux.