Event She Loves Tech France

Dans le sillage d’une décennie d’innovations, « She Loves Tech » franchit une étape décisive avec son ancrage français toujours plus affirmé. L’édition européenne, connectée au Women in Tech Global Summit à Paris, hausse le niveau d’exigence et d’ambition. Les startups à fort impact féminin y trouvent un tremplin vers des investisseurs, des médias et des partenaires stratégiques. Le format mêle compétition de pitchs, ateliers, mises en relation et mentorat ciblé. Les dossiers retenus doivent afficher un produit minimum viable crédible, une trajectoire de levée maîtrisée et un prisme de genre assumé. Le tout s’inscrit dans un écosystème local puissant, de Station F à La French Tech, en passant par Bpifrance, SISTA, StartHer, Willa, France Digitale, Femmes Business Angels et Les Premières. L’esprit est clair: accélérer des solutions technologiques concrètes, prêtes à changer l’échelle et les usages.

• En bref
• Objectif: repérer et propulser les meilleures startups Tech à impact féminin.
• Éligibilité: She Loves Tech France cible des projets avec MVP et moins de 5 M$ levés en seed.
• Critères “gender lens”: fondatrice, majorité d’utilisatrices, consommatrices, ou impact positif pour les femmes.
• Timeline: sélection européenne liée au Women in Tech Global Summit à Paris, puis finale mondiale.
• Réseau: synergie avec Station F, La French Tech, Bpifrance, et les réseaux d’investisseurs et d’accélérateurs.
• Bénéfices: visibilité, connexions VC, bootcamps, ressources et mentorat spécialisé.

She Loves Tech France: portée, mission et dynamique européenne

La plateforme revendique la plus vaste compétition mondiale dédiée aux femmes et à la technologie. Des milliers de startups y sont accélérées chaque année, avec des étapes locales, des bootcamps, et une finale globale. L’édition hexagonale s’inscrit dans un continuum européen, adossé au Women in Tech Global Summit à Paris. Les finalistes régionaux bénéficient d’une visibilité instantanée, puis d’une montée en puissance progressive vers la scène internationale.

Le dispositif défend un principe simple: détecter tôt, former vite et connecter fort. Cette philosophie s’appuie sur un réseau actif dans plus de soixante-dix pays. L’essor de She Loves Tech France reflète la maturité du marché français. Les fonds, médias et clusters y trouvent une source de dealflow qualifié. La compétition agit comme un catalyseur d’écosystèmes.

Un modèle d’accélération orienté résultats

Le parcours type combine ateliers méthodologiques, sessions investisseurs et coaching au pitch. Ce cadre aligne la vision produit avec les attentes du marché. Les startups gagnent en clarté sur leurs métriques, leur go-to-market et leur trajectoire financière. Le mécanisme offre aussi un relais médiatique, souvent décisif lors d’une levée.

Le volet européen, hébergé à Paris, crée un point de gravité. Les équipes y croisent acheteurs, partenaires industriels et journalistes. Cette mise en réseau peut générer des POC rapides. Des accords paneuropéens se nouent parfois dès la phase de pitch.

• Accès à un réseau mondial de mentors et d’investisseurs.
• Structuration de la proposition de valeur et du modèle économique.
• Visibilité accrue grâce aux scènes Paris et internationale.
• Effet d’entraînement pour recruter, tester et itérer.

En définitive, l’édition française s’impose comme un nœud stratégique pour l’Europe. Elle consolide un pipeline de projets solides, prêts à l’industrialisation.

Critères d’éligibilité, dossier solide et processus de sélection

L’accès à la compétition répond à des critères précis. Le projet doit dépasser le stade conceptuel, avec un MVP fonctionnel. La levée cumulée en seed demeure inférieure à 5 M$. Un critère « gender lens » au minimum est exigé: fondatrice, majorité d’utilisatrices, majorité de consommatrices, ou technologie ayant un impact positif sur les femmes.

Le dossier doit présenter des preuves d’usage et de traction. Des métriques claires sont recommandées: utilisateurs actifs, rétention, pipeline commercial. Les jurys examinent aussi la qualité du marché cible, l’avantage compétitif et la capacité d’exécution. La lisibilité des éléments financiers pèse, notamment la marge et le burn rate.

Construire un dossier convaincant

Le pitch deck s’articule autour du problème, de la solution, du marché, de la concurrence et du plan financier. Des démonstrations courtes mais percutantes aident à ancrer la preuve. Une stratégie de distribution cohérente doit apparaître. Les slides sur les risques et les hypothèses renforcent la crédibilité.

Les équipes se démarquent lorsqu’elles quantifient l’impact. Par exemple, une startup e-santé peut afficher un gain de temps clinique et un différentiel de coûts par patient. Une edtech peut prouver une hausse du taux d’achèvement. La granularité favorise la confiance du jury.

• Pré-requis: MVP, seed < 5 M$, critère « gender lens ».
• Traction: métriques d’usage et de revenus.
• Différenciation: barrière technologique ou réseau.
• Plan: go-to-market et feuille de route R&D.

Le processus de sélection s’opère en plusieurs étapes: tri des dossiers, entretiens ciblés, coaching, puis pitch régional. Les finalistes européens rejoignent la scène parisienne. L’entonnoir vise à aligner qualité, diversité et potentiel d’échelle.

Au terme de l’évaluation, la pertinence du couple produit-marché et la clarté de la stratégie priment. Les startups à forte exécution sortent du lot.

Écosystème français mobilisé: partenaires, mentors et leviers de croissance

Le moteur français se distingue par sa densité. À Station F, des résidents croisent chaque jour investisseurs, coachs et corporates. Les programmes de La French Tech amplifient les trajectoires, du Pass French Tech aux initiatives DeepTech. Les instruments de Bpifrance structurent le financement non dilutif et cofinancent l’amorçage. Le réseau crée un continuum de soutien rare en Europe.

Autour de She Loves Tech France, des alliances renforcent le passage à l’échelle. SISTA agit sur les biais de financement. StartHer et Willa épaulent l’accélération et la visibilité. France Digitale fédère entrepreneurs et investisseurs. Les réseaux Femmes Business Angels et Les Premières apportent capital, mentorat et pairs.

Qui fait quoi, et quand l’activer

Les partenaires interviennent à des moments clés. Les incubateurs épaulent la stratégie produit. Les fonds publics et parapublics sécurisent la R&D. Les business angels valident le marché et ouvrent des portes. Les communautés d’entrepreneures offrent un soutien par les pairs, souple et opérationnel.

Une stratégie efficace coordonne ces apports. L’objectif est d’éviter les doublons et d’exploiter chaque levier au bon timing. Les bénéficiaires gagnent du temps et réduisent les risques d’exécution.

• Incubation: cadrage MVP et UX.
• Financement: subventions, prêts d’amorçage.
• Accélération: mentorat produit et sales.
• Investissement: BA, VC, fonds d’impact.

Pour visualiser la scène et se préparer, une sélection de contenus vidéo aide à cadrer sa stratégie et son pitch.

Les retours d’expérience d’anciennes participantes révèlent un point commun: la qualité des connexions et la précision du feedback. Cela se transforme en croissance tangible.

Stratégies de pitch et storytelling gagnants à Paris

Un pitch crédible reste focalisé. Il commence par le problème, illustré par des données terrain. Puis il montre la solution avec un effet “aha” immédiat. Les slides suivantes déroulent la traction, le marché et les unit economics. L’appel à l’action final précise l’usage des fonds et les besoins.

Le cadrage temporel compte. La scène parisienne impose une cadence ferme et visuelle. La démonstration produit doit être fluide. Un storytelling incarné, porté par des clientes, fixe la mémoire du jury. La crédibilité se joue en 300 secondes.

La méthode 5 minutes, minute par minute

Chaque minute porte un objectif unique. Le pitch gagne en puissance quand les transitions sont nettes. Les métriques choisies doivent rester cohérentes avec le stade de maturité. Aucun jargon superflu. Des comparaisons concrètes parlent mieux qu’un superlatif.

La préparation inclut un entraînement à haute voix, avec chrono. Un enregistrement vidéo révèle les tics et les lenteurs. Une répétition avec des mentors de France Digitale ou des coachs de Willa apporte un dernier polish.

• Problème: douleur client mesurable.
• Solution: démo courte et claire.
• Traction: 3 KPI clés maximum.
• Demande: levée, partenaires, recrutements.

Pour compléter l’entraînement, des ressources vidéo expliquent les attentes d’investisseurs et les critères de jugement.

Une règle essentielle se confirme: un pitch mémorable rend le jury curieux. Il déclenche la conversation après la scène.

Cas d’étude et impacts mesurables des finalistes de She Loves Tech France

Trois histoires illustrent la mécanique d’impact. « LumiCare », femtech de télésuivi pour pathologies gynécologiques, a structuré sa preuve clinique avant la scène parisienne. Résultat: un partenariat pilote en hôpital public et une enveloppe d’amorçage menée par Femmes Business Angels, cofinancée avec Bpifrance. La croissance mensuelle est passée à deux chiffres.

« AgriNova », agtech avec majorité d’utilisatrices agricultrices, vise la réduction d’usage d’eau. Le pitch européen a déclenché un POC avec un groupe agro-industriel. Le produit a ensuite été intégré dans un programme d’accélération à Station F. La distribution s’est élargie à deux régions supplémentaires.

Du pitch à l’industrialisation

« EduHer », edtech d’orientation STEM pour lycéennes, dispose d’un modèle B2B2C. Après l’événement, l’équipe a signé une expérimentation avec une région et une association partenaire de Les Premières. L’implémentation s’est accompagnée d’un accompagnement par Willa pour muscler la stratégie commerciale. Le NPS a bondi, preuve de l’adéquation produit-marché.

Ces cas convergent sur trois leviers: un récit centré sur l’usage, des métriques nettes et un réseau qui ouvre les portes. Les communautés StartHer et SISTA ont apporté aura et crédibilité, notamment sur la gouvernance et l’égalité salariale. L’ensemble crée un cercle vertueux.

• Traction: preuves d’usage tangibles.
• Alliances: POC et accords commerciaux.
• Financement: BA, subventions, premiers tickets VC.
• Scale: industrialisation et nouveaux marchés.

La leçon est tranchée: l’impact se mesure, puis se raconte. C’est ainsi que la confiance se crée.

Guide pratique 2025: calendrier, financement et opportunités post-compétition

Le chemin vers la scène parisienne commence tôt. Les équipes gagnent à structurer leur calendrier dès l’hiver. Objectif: une candidature nette, des métriques à jour et une démo fluide. Les partenaires locaux aident à anticiper. La préparation évite la précipitation et sécurise les jalons.

Le calendrier type comprend la candidature, la pré-sélection, les sessions de coaching et le pitch européen à Paris. Ensuite, les finalistes rejoignent la finale mondiale. Entre-temps, la fenêtre de levée s’ouvre. Les rencontres s’enchaînent. L’après-compétition se prépare comme un lancement.

Feuille de route actionnable

Un plan serré sur 90 jours clarifie les priorités. Les semaines précédant l’événement portent la mise en récit et les répétitions. Les semaines suivantes exploitent la traction médiatique et les leads. L’ambition consiste à transformer les signaux faibles en contrats.

Les financements mêlent equity et non-dilutif. Les dispositifs de Bpifrance sécurisent la R&D. Les réseaux d’anges, dont Femmes Business Angels, orchestrent des tours structurants. Les communautés SISTA, StartHer et Willa fournissent retours et visibilité. L’effet cumulé accélère le passage du MVP à la série A.

• 90 jours: pitch, pipeline, preuve d’usage.
• 180 jours: POC, recrutement clé.
• 12 mois: expansion UE, process d’industrialisation.
• Capitaux: subventions, BA, seed, prêts innovation.

Le mot d’ordre n’a pas changé: préparer tôt, exécuter vite, itérer souvent. Paris offre la scène, à chaque équipe d’y écrire sa trajectoire.

On en dit quoi ?

She Loves Tech France confirme un effet levier unique: l’alliance d’une scène européenne avec un écosystème français très structuré. La qualité des connexions et la discipline de préparation transforment les finalistes en entreprises prêtes à scaler. L’avenir appartient aux équipes capables de mesurer l’impact, de le raconter, puis de l’industrialiser. Paris, plus que jamais, sert de caisse de résonance pour ces ambitions.

Qui peut candidater à She Loves Tech France ?

Toute startup avec un MVP actif, ayant levé moins de 5 M$ en seed et répondant à au moins un critère gender lens: fondatrice, majorité d’utilisatrices, majorité de consommatrices, ou impact positif pour les femmes.

Quel est l’intérêt du pitch européen à Paris ?

Il offre une exposition immédiate auprès d’investisseurs, de médias et de partenaires du sommet Women in Tech, avec des mises en relation directes et un effet de crédibilité.

Comment se préparer efficacement ?

Construire un deck clair, une démo stable, des métriques à jour et répéter chronométré. S’appuyer sur Station F, Willa, France Digitale, SISTA ou StartHer pour du feedback.

Quel soutien financier mobiliser en France ?

Bpifrance pour les dispositifs non dilutifs, Femmes Business Angels pour l’amorçage, puis fonds VC et réseaux d’accélération. Les Premières et d’autres acteurs aident au cadrage.

Que se passe-t-il après la compétition ?

Les finalistes poursuivent avec des bootcamps, des rencontres investisseurs et des opportunités internationales, jusqu’à la finale mondiale et la signature d’accords commerciaux.

Elisa

Journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies, passionnée de gadgets et d’innovations. À 39 ans, je décrypte chaque jour l’impact du numérique sur notre quotidien et partage mes découvertes auprès d’un large public averti ou curieux.