Besançon célèbre la diversité digitale : trois projets distingués pour promouvoir la mixité dans le numérique

Besançon place la Diversité Digitale au cœur de la scène régionale en rassemblant éducation, culture et entreprises autour d’un même cap: la Mixité Numérique. Lors d’une restitution tenue au tiers-lieu jeunesse, trois projets ont été distingués pour leur impact concret auprès des collégiennes, lycéennes et étudiantes. Leurs formats sont différents, mais complémentaires. Ils couvrent le jeu vidéo artistique, les ateliers d’orientation sans stéréotypes et un parcours annuel pour explorer les métiers de la tech.

Cette dynamique s’inscrit dans un calendrier dense, porté par la Région Bourgogne-Franche-Comté et ancré dans le festival « D’Autres Formes ». Elle tisse aussi des passerelles avec des réseaux comme Femmes@numérique, EqualTech Besançon et des initiatives telles que Numérique Pour Toutes. Au fil des rencontres, les jeunes découvrent des rôles modèles locaux, des technologies accessibles et des voies concrètes vers l’emploi. À l’arrivée, l’écosystème se renforce, et les entreprises y trouvent un vivier de talents qui s’ouvre.

Besançon célèbre la diversité digitale: restitution des projets et ambitions régionales

La cérémonie a réuni des élèves, des familles et des acteurs de la tech locale. Les trois projets lauréats ont été conçus pour agir tôt sur les choix d’orientation. Ainsi, l’événement a montré une stratégie cohérente, du collège jusqu’à l’université. Par ailleurs, les contenus ont valorisé les métiers cachés derrière les produits numériques du quotidien.

Le format a alterné démonstrations, témoignages et retours d’expérience. Des scènes courtes ont donné la parole à des intervenantes en cybersécurité, data et design. Ensuite, des élèves ont raconté leurs ateliers, leurs prototypes et leurs doutes sur les stéréotypes. Ce rythme a aidé le public à comprendre chaque étape, depuis la découverte jusqu’à l’action.

Une gouvernance locale qui mise sur la Mixité Numérique

La Région a cadré l’appel à projets autour d’objectifs précis. D’abord, il s’agit de renforcer la confiance des jeunes filles face aux métiers techniques. Ensuite, le dispositif soutient les entreprises qui veulent recruter des profils variés. Enfin, l’enjeu concerne la transformation des représentations au sein des établissements scolaires. Ce triptyque consolide la chaîne d’orientation.

Besançon a aussi encouragé des synergies inattendues. L’ancrage culturel du festival « D’Autres Formes » a permis de croiser arts et code. Ainsi, des lycéennes ont présenté des créations graphiques animées par des scripts simples. Ce pont entre sensibilité artistique et logique a levé un frein fréquent: la peur d’un numérique trop abstrait.

Acteurs mobilisés et retombées visibles

Plusieurs structures associatives ont joué un rôle moteur. Leurs approches ont complété les offres des entreprises partenaires et des écoles. En outre, des clubs locaux comme EqualTech Besançon ont relayé des programmes de mentorat. Ce tissu d’entraide a rassuré les participantes et leurs familles.

Des retombées se dessinent déjà. Des visites d’entreprises ont déclenché des candidatures à des stages d’observation. De plus, des ateliers “premier CV tech” ont clarifié les attendus des recruteurs. À terme, les parcours pourraient intégrer des badges de compétences reconnus, afin de fluidifier la transition vers l’emploi.

• 🎯 Objectif prioritaire: Génération Numérique Diversifiée sur le territoire.
• 🧭 Parcours continu: collège, lycée, université et insertion.
• 🤝 Réseaux activés: Femmes@numérique, EqualTech Besançon, Numérique Pour Toutes.
• 📚 Ressources: kits anti-stéréotypes, fiches métiers et podcasts.
• 🚀 Résultats attendus: candidatures en hausse et stages qualifiés.

En définitive, cette restitution a posé des jalons solides pour des actions durables et mesurables.

Dans cette dynamique, zoomer sur chaque projet permet de mesurer l’impact pédagogique et social.

“Mixité numérique” par Nouvelles Formes: le jeu vidéo artistique comme levier d’orientation

Trois groupes d’adolescentes issues de quartiers prioritaires ont conçu un “jeu vidéo artistique”. Les équipes ont exploré narration, pixel art et mécaniques interactives. Par conséquent, elles ont découvert des compétences transversales: logique, créativité et collaboration. Le dispositif a dédramatisé l’apprentissage du code en partant d’un univers culturel accessible.

Les ateliers ont mêlé écriture de scénarios et prototypage. Progressivement, les participantes ont relié scripts, sons et graphismes. Par ailleurs, des professionnelles invitées ont décrit leurs métiers: dev frontend, motion design ou QA. Ce face-à-face a fait tomber des barrières, car chaque métier s’est incarné dans un parcours réel.

Méthodologie: du storyboard au prototype jouable

Le parcours a suivi un fil clair. D’abord, un brainstorming a défini thèmes et mécaniques. Ensuite, les groupes ont storyboardé les scènes clés. Puis, des sprints courts ont jalonné l’assemblage des assets et du code. Enfin, une session de tests a recueilli des retours d’usagers. Cette boucle a familiarisé les participantes avec une démarche produit.

Un “tech radar” a clarifié les outils sans jargon. Les encadrants ont privilégié des frameworks accessibles, ainsi qu’un moteur de jeu no-code pour démarrer. Très vite, les élèves ont touché au code pour comprendre la logique des événements. Ainsi, l’obstacle de la première ligne s’est transformé en déclic.

Effets pédagogiques et confiance accrue

Pour Lina, élève de troisième, placer une animation au clic a tout changé. Elle a vu que son idée prenait vie. Ensuite, l’équipe a peaufiné la cohérence visuelle avec une palette commune. À chaque itération, la confiance a grandi. Ce ressenti a été confirmé par des micro-enquêtes anonymes.

L’ouverture vers des communautés locales a prolongé l’élan. Des membres d’EqualTech Besançon ont proposé un mentorat ponctuel. En complément, le collectif Code Ensemble a partagé des ressources pour continuer à la maison. Finalement, plusieurs participantes ont demandé des informations sur les filières STI2D, NSI et BTS SIO.

• 🎮 Approche créative: art, son et code au service d’un message.
• 🧠 Compétences: logique, narration interactive et gestion de projet.
• 🤝 Réseaux: EqualTech Besançon, Code Ensemble, studios locaux.
• 🌈 Valeurs: Digital Mix et Inclusion Connectée vécues en pratique.
• 🚀 Suite: participation envisagée à des game jams régionales.

Pour compléter, un regard extérieur a éclairé l’approche créative et l’évaluation.

Le projet prouve qu’un ancrage artistique peut ouvrir la porte du code, sans sacrifier l’exigence technique.

La suite logique consiste à connecter cette créativité aux environnements scolaires et aux entreprises formatrices.

“JOA – Hackez les stéréotypes” par OPCO Atlas BFC: ateliers, escape game et jeux de rôle

Les “Journées Orientation Avenir” ont visé les collèges, lycées et universités. Au programme, un escape game qui démonte les clichés, des jeux de rôle pour découvrir des métiers, et des ateliers animés par des pros locaux. Grâce à ce format mobile, les intervenants se déplacent au plus près des élèves. Ainsi, chaque établissement peut bénéficier d’un dispositif clé en main.

La mécanique pédagogique repose sur l’engagement par le jeu. Les équipes doivent “hacker” des stéréotypes pour avancer. Ensuite, elles formulent des arguments pour défendre des parcours inattendus. En fin de parcours, un débriefing met en perspective les biais et les opportunités. Cette démarche développe l’esprit critique.

Des contenus ancrés dans les réalités du recrutement

Les animateurs utilisent des fiches métiers alignées sur les besoins des entreprises locales. Les participantes rencontrent des développeuses, des analystes data et des cheffes de projet. De plus, des modules sur la cybersécurité mettent en lumière des cas concrets. Par conséquent, les élèves visualisent des postes précis et leurs missions quotidiennes.

Une dimension soft skills complète l’approche. Les jeux de rôle entraînent à la prise de parole et à l’argumentation. Par ailleurs, des mini-ateliers de pitch permettent de présenter un projet en trois minutes. Cette compétence s’avère utile pour un stage comme pour un oral d’examen. Elle aide à passer d’une curiosité à une intention claire.

Alliances territoriales et effets mesurables

L’initiative s’articule avec des réseaux comme Tech Positif et Femmes@numérique. Les professionnelles invitées partagent des parcours variés, parfois hors des sentiers. Cette diversité rassure et inspire. Ensuite, des contacts ouvrent la voie à des stages d’observation ou à des immersions de courte durée.

Du côté des indicateurs, les retours d’enquêtes montrent une hausse de l’intérêt pour le numérique, notamment chez les filles de seconde. De surcroît, les équipes éducatives observent des choix d’options plus équilibrés. Ces évolutions s’inscrivent dans la durée quand les établissements reconduisent le dispositif. L’effet cumulatif devient alors tangible.

• 🧩 Outils: escape game, fiches métiers, jeux de rôle, mini-pitchs.
• 🗺️ Cible: collèges, lycées, universités de la région.
• 🤝 Partenaires: Tech Positif, Femmes@numérique, entreprises locales.
• 📈 Impact: intérêt accru, options mieux réparties, contacts de stage.
• 🔁 Pérennité: reconductions annuelles et amélioration continue.

En bref, “JOA – Hackez les stéréotypes” apporte un cadre réplicable qui accélère l’égalité des chances dans le numérique.

Pour équilibrer découverte ludique et projection professionnelle, un parcours long offre un relais naturel dans le temps.

“Osez le numérique” au lycée Raoul Follereau (Belfort): un parcours annuel structurant

“Osez le numérique” s’adresse à des jeunes filles de seconde générale et technologique. Le programme déroule l’année en modules: visites d’entreprises, ateliers techniques, rencontres avec des développeuses et production d’un mini-projet. Grâce à cette progression, les élèves testent des domaines variés sans pression. Elles identifient ce qui leur plaît vraiment.

Le lycée a tissé des liens forts avec des PME locales et des ESN. Ainsi, les visites montrent des équipes au travail, des stand-ups et des environnements de test. Ensuite, des ateliers initient au code, au cloud et à la data visualisation. Enfin, un projet bilan synthétise les acquis. Cette approche “voir, faire, présenter” consolide les choix d’orientation.

Mentorat, rôles modèles et communauté

Le dispositif s’appuie sur des marraines métiers. Chacune suit un petit groupe et répond aux questions concrètes. De plus, des sessions “CV et LinkedIn” aident à poser les bases du réseau. L’équipe pédagogique encourage la participation à des évènements locaux. Par exemple, des conférences de Numérique Pour Toutes ou des meetups EqualTech Besançon.

La communauté se renforce avec des clubs. Le collectif Code Ensemble anime des séances hebdomadaires en accès libre. Par ailleurs, des collaborations avec des associations comme Femmes@numérique apportent des intervenantes variées. Ce maillage évite l’isolement et nourrit l’ambition.

Évaluation et continuité d’études

Le programme suit des indicateurs clairs: taux de présence, souhaits d’options, demandes de stages et poursuites d’études en filières NSI, STI2D, BUT ou BTS numériques. Les résultats alimentent des ajustements rapides. Ensuite, un suivi à six mois permet de mesurer la stabilité des choix. Cette rigueur installe une culture de la preuve.

Pour élargir l’horizon, des contenus inspirants viennent ponctuer l’année.

Les retours montrent une hausse des candidatures à des stages d’observation en entreprises. Les familles valident l’approche par étapes. Et les équipes éducatives constatent une meilleure compréhension des réalités métiers, bien au-delà des clichés.

• 📅 Progression: découverte, initiation, approfondissement, projet final.
• 🧑‍🏫 Marraines métiers: échanges réguliers et retours d’expérience.
• 🏭 Entreprises: visites guidées et présentations d’outils.
• 🧰 Compétences: code, data viz, cloud et pitch.
• 🔁 Suivi: évaluations à chaud et à froid pour ajuster.

À l’échelle d’un territoire, ce type de parcours agit comme un tremplin vers des études et des carrières numériques durables.

Pour pérenniser l’effet, il faut maintenant coordonner entreprises, écoles et associations autour d’un plan commun.

Perspectives: consolider l’écosystème, mesurer l’impact et essaimer les bonnes pratiques

La dynamique engagée peut franchir un cap. Pour y parvenir, les acteurs doivent investir dans la durée. Il est utile de construire un référentiel commun des compétences, du collège à l’emploi. Ainsi, chaque élève visualise une trajectoire claire. Et chaque entreprise peut proposer un stage adapté au niveau réel.

La mesure d’impact reste décisive. Des indicateurs simples aident à piloter: taux de participation, intentions d’orientation, stages, contrats d’alternance et embauches. Ensuite, une lecture qualitative complète ces chiffres: confiance, sentiment d’appartenance, et accès au réseau. Ce double regard évite les effets d’affichage.

Coordination territoriale et financements croisés

Un comité de pilotage peut rassembler Région, Éducation nationale, associations et entreprises. Par ailleurs, un calendrier partagé fluidifie les interventions. Les structures comme EqualTech Besançon et Numérique Pour Toutes apportent leur expertise. Ensemble, elles bâtissent un maillage lisible pour les familles.

Les financements se diversifient. Des fondations d’entreprise et des dispositifs publics cofinancent les parcours. En outre, des mécénats de compétences renforcent les ateliers. Les équipes intègrent aussi des solutions open source abordables. Ce mix optimise le coût par élève et élargit l’accès.

Essaimage et marque territoriale

Besançon peut incarner une marque régionale, par exemple Digital Mix ou Inclusion Connectée. Cette bannière rassemble les initiatives existantes et facilite la communication. Ensuite, des guides de réplication aident d’autres villes à lancer des programmes similaires. L’essaimage gagne en efficacité avec des mentors formés.

Les entreprises trouvent leur place dans ce récit. Elles co-construisent des projets courts et concrets. De plus, elles adoptent des pratiques inclusives: fiches de poste neutres, processus de recrutement équitables et mentorat. À terme, l’effet se lit sur les équipes. La diversité nourrit l’innovation et la performance.

• 📊 KPI communs: participation, orientation, stages, alternances, embauches.
• 🗓️ Calendrier partagé: évènements, ateliers, visites, restitutions.
• 🏷️ Marque: Digital Mix – Inclusion Connectée – Tech Positif.
• 👩‍💻 Réseau: Femmes@numérique, EqualTech Besançon, Code Ensemble.
• 🌍 Ambition: une Génération Numérique Diversifiée visible et active.

Avec une coordination agile et des preuves d’impact, Besançon peut devenir un modèle d’inclusion numérique à l’échelle nationale.

La trajectoire est posée: relier les initiatives, mesurer et partager ce qui fonctionne pour accélérer la transformation.

On en dit quoi ?

La ville et la région transforment l’essai: elles prouvent qu’un écosystème uni peut faire bouger l’orientation et le recrutement. Grâce à des formats immersifs, des mentors accessibles et une marque commune comme Digital Mix, la Diversité Digitale devient un fait. Le cap est clair: faire grandir une Génération Numérique Diversifiée qui ose, code et innove. C’est une bonne nouvelle pour l’emploi local et pour la compétitivité.

Quels sont les trois projets distingués à Besançon ?

“Mixité numérique” (jeu vidéo artistique par Nouvelles Formes), “JOA – Hackez les stéréotypes” (OPCO Atlas BFC) et “Osez le numérique” (lycée Raoul Follereau, Belfort). Ils couvrent création, orientation et parcours annuel.

Comment ces projets améliorent-ils la Mixité Numérique ?

Ils agissent tôt sur l’orientation, montrent des rôles modèles, et créent des expériences concrètes. Les élèves testent des outils, rencontrent des pros et construisent un réseau utile.

Quelles structures locales peuvent aider les familles et les élèves ?

EqualTech Besançon, Femmes@numérique, Code Ensemble et Numérique Pour Toutes. Ces réseaux offrent mentorat, ateliers et rencontres avec des professionnelles.

Quels indicateurs suivre pour évaluer l’impact ?

Participation, choix d’options, demandes de stages, alternances et embauches. Des enquêtes qualitatives complètent l’analyse sur la confiance et l’adhésion.

Comment les entreprises peuvent-elles s’impliquer ?

Proposer des visites, des stages d’observation, du mentorat et des mécénats de compétences. Adopter des processus de recrutement inclusifs renforce l’effet.