Monumé : le festival du numérique revient pour une troisième édition pleine de nouveautés

Le rendez-vous Monumé s’impose comme un repère solide dans l’agenda culturel et technologique du Pays de Sommières. Cette troisième édition, annoncée à la médiathèque de Calvisson, met l’accent sur le son dans les mondes numériques, avec un parcours itinérant entre Calvisson, Sommières, Montpezat et Fontanès. Les élus locaux, les médiathèques et un réseau d’associations engagées coordonnent un programme accessible et gratuit, pensé pour tous les âges. Les ateliers, rencontres et démonstrations y forment un Festival numérique résolument Digital Festif, où l’expérimentation compte autant que l’apprentissage.

Au-delà de l’animation, l’ambition se lit dans les objectifs publics: réduire la fracture numérique, renforcer l’éducation aux médias, soutenir les initiatives locales et créer des liens durables. La CCPS, appuyée par la Caf et la MSA, porte un Tech Événement ouvert et inclusif. Les médiathèques deviennent de véritables studios, tandis que des partenaires comme Radio Sommières, Calade, Francas du Gard, l’association Familles Rurales de Calvisson et le collectif Zou orchestrent des ateliers de création sonore. Ce maillage territorial, que l’on pourrait surnommer la Numérisphère locale, joue un rôle clé. L’ambiance est conviviale, mais l’exigence est réelle: Innovation digitale, pédagogie, éthique et esprit de partage guident chaque séquence.

Monumé et son ancrage territorial: un Tech Événement itinérant qui fédère

Le positionnement itinérant de Monumé renforce l’accès à la culture numérique sur un bassin de vie éclaté. L’événement circule entre communes pour toucher des publics différents, avec un soin particulier porté aux familles et aux jeunes. Ce maillage évite l’effet “une seule ville, un seul public”.

La coordination repose sur la CCPS, avec un financement inscrit dans une dynamique sociale et éducative. La Caf et la MSA soutiennent l’ensemble pour garantir l’inclusion. Les médiathèques deviennent des hubs de pratique, au-delà du prêt de livres.

Concrètement, le festival s’ouvre à Calvisson avant de se déployer vers Sommières, Montpezat et Fontanès. Chaque lieu propose une nuance: initiation, pratique créative, restitution. Les inscriptions restent souples, car les ateliers sont gratuits.

Un écosystème associatif anime la programmation. Radio Sommières accueille des jeunes en studio. Calade accompagne des parcours créatifs. Francas du Gard coordonne des activités pédagogiques. Le collectif Zou propose des ateliers de bruitage et de composition sonore.

Quels effets pour un parent ou un ado? L’accès se simplifie. L’animation se fait à proximité, et l’offre s’adapte. Par ricochet, la curiosité s’ancre. Les bibliothèques restent des points d’entrée rassurants.

Un itinéraire pensé pour l’inclusion

Monumé agit comme un “ConnectFest” local où citoyens, médiateurs et artistes se rencontrent. La pluralité des lieux maintient la dynamique. Elle évite aussi la saturation d’un site unique.

Pour les primo-participants, une équipe d’accueil guide dès l’entrée. Les fiches ateliers clarifient les niveaux: découverte, intermédiaire, avancé. Ainsi, personne ne se sent largué.

Le fil conducteur 2025 tourne autour du son. Le visible attire, mais l’audio structure la narration des projets. La création sonore devient un langage commun entre générations.

• 🔎 Repérage: cartes des espaces et stands signalés clairement.
• 🎧 Immersion: casques, micros, tablettes prêtes à l’emploi.
• 👨‍👩‍👧 Médiation: ateliers parent-enfant pour apprendre ensemble.
• 🧑‍🎓 Tutorat: jeunes formés en amont pour guider les pairs.
• 🤝 Réseau: liens renforcés entre associations et médiathèques.

Cette architecture mobile donne du souffle au projet et consolide un véritable Réseau Créatif local.

Programme: le son au cœur du Festival numérique, entre ateliers, jeux et arts

Le programme 2025 tisse un récit audio accessible. Les visiteurs manipulent micros, enregistreurs et outils d’édition. Les ateliers montrent une chaîne complète: capture, traitement, mixage, diffusion.

Les sessions débutent par l’écoute. Un médiateur explique comment une ambiance se construit. Les participants apprennent ensuite à enregistrer et à nettoyer un bruit. L’objectif est clair: passer de l’oreille au geste.

Le collectif Zou anime un “studio nomade”. Des tables équipées de tablettes et de petits synthés accueillent les curieux. En cinquante minutes, un duo parent-enfant crée un jingle simple.

Radio Sommières propose une découverte du direct. Les jeunes lisent une courte chronique, gèrent les jingles et lancent un reportage. La scène se transforme en mini-régie.

Jeux vidéo, musique et narration interactive

Le jeu vidéo permet d’approcher le son différemment. Un atelier montre comment la musique dynamique s’adapte aux actions. Les enfants comprennent pourquoi un même passage n’a jamais la même ambiance.

Les arts numériques complètent l’ensemble. Une installation réactive transforme les déplacements du public en textures sonores. Les plus petits y voient un jeu. Les plus grands y lisent une partition spatiale.

• 🎮 Démo audio-ludique: comprendre la musique adaptive.
• 🎙️ Podcast minute: écrire, enregistrer, publier en 30 minutes.
• 🎨 Arts réactifs: capteurs, lumière et textures sonores.
• 🧩 Parcours “E-nouveaux”: initiation douce pour débutants.
• 🌐 Mini-lab “Numéria”: outils en ligne pour créer et partager.

Pour comprendre ces mécaniques, une sélection de vidéos permet d’aller plus loin chez soi. Elle prolonge les démos réalisées en salle.

Le parcours rend visible l’ossature du son numérique, de la prise au partage. Cet apprentissage pratique nourrit la confiance.

Inclusion et montée en compétences: réduire la fracture numérique localement

Monumé cherche à combler des écarts d’accès et d’usages. Le format itinérant, l’entrée gratuite et la variété des ateliers forment un triptyque efficace. L’accompagnement soutenu diminue les barrières.

Les médiathèques accueillent des permanences de médiation. Les participants découvrent les ressources locales: prêt de matériel, espaces numériques, formations. Ce continuum structure l’après-festival.

Un exemple éclaire l’impact: Lina et Malik, installés à Aujargues, testent la captation audio avec leur fils de 10 ans. Ils repartent avec un micro d’emprunt et un tutoriel. Une semaine après, un médiateur les aide à monter leur premier micro-reportage.

Cette progression graduelle limite la frustration. Elle autorise une pratique régulière, liée à des besoins concrets: préparation d’oral, diaporama sonore, mémoire familial. La répétition solidifie les gestes.

Des actions qui changent le quotidien

Les ateliers dédiés aux publics éloignés du numérique s’adaptent au rythme de chacun. Les outils sont configurés en amont. Chaque poste démarre avec un modèle simple. Les indicateurs de réussite se mesurent à l’autonomie.

Le partenariat Caf et MSA ancre la démarche dans une politique d’accès aux droits. Les médiations orientent aussi vers des services utiles: démarches en ligne, parentalité, ressources culturelles. Les familles trouvent un interlocuteur fiable.

• 🆓 Gratuité: aucun frein financier.
• 📍 Proximité: événements au plus près des habitants.
• 🧭 Guidage: scénarios d’usage concrets et progressifs.
• 🧑‍🏫 Formation: montée en compétences durable.
• 🔁 Suivi: relais en médiathèque après le festival.

En combinant proximité, médiation et suivi, Monumé installe une culture numérique sereine sur le territoire.

Parentalité numérique et éducation aux médias: des repères concrets pour 2025

L’accompagnement à la parentalité numérique constitue une colonne vertébrale du projet. Les familles découvrent des repères clairs pour encadrer l’usage d’écrans. Les médiateurs abordent le son comme fil conducteur.

Un guide enfance-jeunesse édité par la CCPS synthétise les ressources locales. Il couvre les 3-11 ans, la jeunesse, la culture et le numérique. Les parents y trouvent des conseils pratiques et des contacts utiles.

Les ateliers “co-création” parent-enfant révèlent une méthode simple. Créer ensemble aide à parler des usages. Les règles deviennent des conventions partagées.

La vérification des sources et la lecture critique des formats audio sont intégrées. Un podcast n’est pas un gage de vérité. Les participants apprennent à identifier un montage trompeur.

Outils pratiques et rituels d’usage

Les animateurs proposent des routines familiales. Elles simplifient la mise en place de repères. Un calendrier des écrans clarifie les moments d’utilisation et de repos.

Les casques ajustables, les filtres anti-pop et les outils d’édition libres rassurent. Le coût reste limité. Les familles testent des solutions sur place avant d’investir.

• 📚 Guide local: ressources et contacts fiables.
• 🕒 Rituels: plages d’usage claires, sans conflits.
• 🧠 Esprit critique: vérifier, comparer, questionner.
• 🎙️ Co-création: un projet audio pour discuter calmement.
• 🔐 Sécurité: réglages de base, mots de passe forts.

Pour prolonger, un tutoriel vidéo résume des bonnes pratiques d’éducation aux médias. Il s’utilise en famille, sans jargon.

Des repères concrets, des outils simples et des routines claires: ce trio apaise la relation aux écrans et au son.

Innovation digitale, Réseau Créatif et élan local: quand Monumé devient Numérisphère

La thématique sonore ouvre un terrain fertile pour l’Innovation digitale. Les labs s’équipent de micro-contrôleurs audio, de capteurs et de mini-synthés. Les créateurs locaux partagent leurs prototypes avec le public.

Cette dynamique s’appuie sur un Réseau Créatif où associations, médiathèques et acteurs culturels collaborent. Les partenariats structurent des parcours complémentaires. Le festival agit comme catalyseur.

Plusieurs scènes d’usage montrent la diversité des projets. Un duo d’artistes transforme des sons de la ville en morceau électro. Un groupe d’ados conçoit l’habillage audio d’un mini-jeu. Des parents montent un podcast d’école.

Le cadre “ConnectFest” s’enrichit d’un espace “Numéria”. On y teste des plateformes libres, des banques de sons et des outils de publication. Chaque démonstration renvoie vers un tutoriel simple.

Du prototype au partage: une chaîne ouverte

Pour éviter l’effet vitrine, la médiation documente les projets. Les fiches techniques restent en accès libre. Elles facilitent la reprise après le festival. La logique s’inscrit dans le temps.

Les collectivités y voient aussi un levier de développement local. Le savoir-faire numérique attire et fidélise les jeunes. Les médiathèques gagnent en rôle stratégique.

• 🧪 Prototypage: tester sans crainte, itérer vite.
• 📄 Documentation: fiches libres et réutilisables.
• 🎛️ Matériel sobre: solutions accessibles et réemployées.
• 🌍 Communauté: contributions croisées et mutualisation.
• 🚀 Diffusion: scénarios de restitution courts et concrets.

Pour illustrer ces dynamiques, une vidéo présente des makers qui conçoivent des dispositifs audio interactifs. Elle complète les démonstrations en salle.

Avec ces synergies, Monumé devient une véritable Numérisphère créative, accessible et documentée.

Infos pratiques et parcours gagnant: préparer sa visite du Digital Festif

Pour profiter pleinement de l’événement, un minimum de préparation aide. Les ateliers gratuits restent prisés. Il est recommandé d’arriver un peu en avance.

Les lieux sont bien signalés. Des plans papier et numériques sont disponibles. Les agents d’accueil orientent vers les pôles.

Un parcours type fonctionne bien avec des enfants. Il combine découverte, pratique et restitution courte. La fatigue reste ainsi limitée.

Parcours conseillé en trois temps

Le matin peut servir à l’exploration calme. Le cœur d’après-midi convient aux ateliers pratiques. En fin de journée, la restitution motive les plus jeunes.

Les familles apprécient un temps de pause. Les médiathèques prévoient des zones calmes. L’écoute devient plus attentive.

• 🗺️ Étape 1: repérer les pôles et choisir un atelier.
• 🎚️ Étape 2: pratiquer 45 minutes, sans pression.
• 🔊 Étape 3: écouter, partager, repartir avec une ressource.
• 🧩 Plan B: mini-ateliers “E-nouveaux” si l’atelier est complet.
• 📎 Mémo: récupérer fiches et liens “Numéria”.

Pour répondre aux besoins spécifiques, des relais assurent l’accessibilité. Les informations d’accueil sont centralisées sur les pages locales. Les agents aident volontiers au cas par cas.

On en dit quoi ?

Monumé confirme un modèle efficace: local, inclusif et créatif. Le choix du son fédère et ouvre des portes pédagogiques concrètes. Le format itinérant diffuse la culture numérique au plus près des habitants. L’élan collectif, du financement à l’animation, pose des bases solides pour les saisons suivantes. En bref, un Festival numérique ambitieux et maîtrisé, digne d’un territoire qui assume son ConnectFest et inspire d’autres régions.

Faut-il s’inscrire aux ateliers ?

L’accès est gratuit. Certaines sessions à jauge réduite peuvent demander une inscription sur place à l’accueil. Arriver en avance augmente les chances d’avoir une place.

Le festival est-il adapté aux débutants ?

Oui. Le parcours “E-nouveaux” et les ateliers guidés pas à pas sont pensés pour une découverte sans pression, y compris en famille.

Quel matériel peut-on emprunter après l’événement ?

Les médiathèques proposent selon les lieux des kits audio de base (casques, micros USB) et des ressources en ligne. Renseignez-vous à l’accueil local.

Y a-t-il un fil thématique commun cette année ?

Oui, l’édition met le son au cœur des usages numériques: captation, montage, musique interactive, podcast et diffusion.

Comment suivre les actualités de Monumé ?

Les annonces passent par les médiathèques et les canaux de la CCPS. Des liens QR-codes sur place renvoient vers le programme actualisé.