Alors que la campagne des municipales s’installe, dix associations dévoilent un plan en 10 points pour apaiser le numérique dans les villes. Le texte vise une « désescalade » pragmatique, en s’attaquant à la dépendance aux plateformes, à la surenchère technologique et à la hausse des déchets électroniques. Des personnalités issues de la sobriété technologique, des sciences humaines et de la société civile soutiennent la démarche. L’ambition reste claire : rendre les communes plus résilientes, plus sobres et plus humaines, sans renoncer aux apports utiles du digital.
Le calendrier importe. Les scrutins de mars 2026 forceront des arbitrages budgétaires et des choix de gouvernance. Plusieurs villes pilotes ouvrent déjà la voie, de Lyon à Échirolles, avec le logiciel libre et des canaux d’information moins captifs. Dans ce contexte, l’appel pointe la fin du support de Windows 10 comme un moment charnière pour basculer vers des solutions ouvertes. Face à la poussée de l’IA et à la tentation du « tout-caméra », le plan privilégie la médiation, l’éducation et la proximité. Il formule aussi des réponses concrètes au risque de coupure réseau, à la publicité invasive et à l’airbnbisation. Les mots d’ordre tiennent en trois axes : prudence, économie et santé publique.
| Mesure clé 🧭 | Objectif 🎯 | Bénéfice local ✅ |
|---|---|---|
| 1. Sobriété numérique | Réduire l’empreinte | Moins de coûts et de déchets ♻️ |
| 2. Logiciels libres | Sortir des GAFAM | Souveraineté et pérennité 🛠️ |
| 3. Communication hors plateformes | Informer sans dépendance | Accès équitable à l’info 📰 |
| 4. Services « hors réseau » | Assurer la continuité | Résilience en crise 🧯 |
| 5. Encadrer l’IA | Protéger l’emploi | Métiers utiles relancés 👷 |
| 6. Réparation et réemploi | Allonger la durée de vie | Moins d’e-déchets 📦 |
| 7. Bâtiments sobres | Rénovation durable | Patrimoine et emplois 🧱 |
| 8. Moins de vidéosurveillance | Privilégier l’humain | Cohésion et prévention 👥 |
| 9. Écrans publicitaires bannis | Réduire les incitations | Espaces apaisés 🚏 |
| 10. Habitat et tourisme encadrés | Lutter contre l’« airbnbisation » | Logement préservé 🏘️ |
Municipales 2026 : un plan en 10 points pour apaiser le numérique et renforcer les liens
Au-delà des slogans, ce plan s’ancre dans des réalités locales. Les signataires invoquent vingt ans de promesses non tenues par l’hyperconnexion. Selon eux, l’explosion des écrans et des flux a fragilisé le lien social. Des quartiers entiers vivent désormais au rythme des applications, parfois au détriment des relations de voisinage.
Le texte rassemble des profils variés. On retrouve des voix de la sobriété technologique comme Philippe Bihouix, des plumes engagées comme Célia Izoard, et des experts de la santé mentale tels que Boris Cyrulnik. Leur point commun tient en une conviction : la municipalité peut devenir le premier lieu de résistance à l’escalade numérique.
Qui porte la désescalade numérique et pourquoi maintenant
Le collectif regroupe des coopératives comme Telecoop, Noesya et Commown. Des associations comme Point de M.I.R, Changer de Cap et Génération Lumière complètent l’ensemble. Ce front associe aussi des réseaux émergents tels que l’Association Apaisement Numérique et l’Union pour l’Éthique Digitale.
L’appel répond à deux secousses. D’un côté, un mouvement international réclame l’interdiction de la superintelligence, sans plan d’action local. De l’autre, des municipalités constatent des usages numériques qui s’emballent. Cette situation crée un besoin de gouvernance sobre, lisible et mesurable.
Dix leviers concrets à l’échelle communale
Chaque levier cible une pratique précise. Le but consiste à rendre aux élus une marge d’action immédiate. Les habitants sont associés dès la conception.
- 🌱 Sobriété énergétique des équipements municipaux
- 🧰 Migration vers le libre et formats ouverts
- 📮 Information via journal communal, newsletters, Mastodon/Mobilizon
- 🧯 Plans « hors réseau » pour les services essentiels
- 🤖 Encadrement des usages d’IA dans l’administration
- 🔧 Filières locales de réparation et de réemploi
- 🏛️ Restauration du bâti ancien, réemploi de matériaux
- 🛑 Moratoire sur la vidéosurveillance, audit d’efficacité
- 🚫 Retrait des écrans publicitaires de l’espace public
- 🏘️ Outils contre l’airbnbisation et pour le logement
Des mots-clés irriguent la démarche. Numérique Responsable France structure la méthode d’évaluation. La bannière Ville Connectée Solidaire fédère les initiatives. Des Citoyens Digitalement Actifs participent via des ateliers ouverts et un Forum des Villes Apaisées itinérant.
| Acteur local 👥 | Rôle dans le plan 🧩 | Indicateur suivi 📊 |
|---|---|---|
| Mairie | Coordination générale | Budget IT sobre 💶 |
| Écoles | Éducation au « moins mais mieux » | Temps d’écran réduit ⏱️ |
| Associations | Médiation et ateliers | Participation habitante 🤝 |
| Commerces | Réparation et consigne | Objets réparés 🔁 |
| Bibliothèques | Points d’accès non marchands | Connexions utiles 📶 |
Cette architecture évite l’affrontement stérile pro- ou anti-tech. Elle place la commune comme arbitre du bon usage.
Sortir des GAFAM et généraliser le libre : feuille de route municipale et opportunité post-Windows 10
Les collectivités affrontent une échéance. La fin de vie de Windows 10 oblige à repenser les parcs. Plutôt qu’un énième cycle propriétaire, plusieurs villes basculent vers le libre. Lyon a ouvert la voie. Échirolles a franchi un cap avec des outils collaboratifs ouverts.
Ce mouvement offre trois gains. La maîtrise des coûts vient en premier. La souveraineté sur les données suit. L’éco-conception des services s’inscrit dans la durée.
Plan de migration pragmatique pour une « Ville Connectée Solidaire »
Une commune moyenne peut déployer un calendrier en trois étapes. L’approche « service par service » limite les risques. Les ateliers d’appropriation rassurent les équipes.
- 🗓️ Étape 1 (6 mois) : audit, formats ouverts, pilotes bureautiques
- 🧪 Étape 2 (6-12 mois) : déploiement progressif, double environnement
- 🚀 Étape 3 (12-24 mois) : bascule, support interne et prestataires locaux
Les agents gagnent en autonomie. Les marchés publics favorisent les prestataires de proximité. La démarche s’aligne avec Numérique Responsable France.
| Lot de migration 🧱 | Outils cibles 🛠️ | Gain attendu ✅ |
|---|---|---|
| Bureautique | Suites libres, formats ouverts | Inter-opérabilité 📂 |
| Messagerie | Serveur IMAP/Groupware | Données maîtrisées 🔐 |
| Collaboration | Wikis, pads, visio libre | Moins de licences 💳 |
| Poste de travail | GNU/Linux sur postes | Matériel prolongé 🖥️ |
Informer sans dépendre des plateformes
La communication publique peut sortir des jardins clos. Le journal municipal reprend du poids. Les newsletters ciblées améliorent l’accès aux droits. Les réseaux décentralisés, comme Mastodon ou Mobilizon, complètent l’écosystème.
Les communes créent aussi des relais physiques. Les panneaux d’affichage de quartier gagnent en lisibilité. Des points d’accueil assurent une orientation humaine.
- 📮 Lettre d’info mensuelle segmentée
- 📢 Panneaux d’affichage apaisés (sans écrans)
- 🦣 Instances Mastodon locales modérées
- 📅 Mobilizon pour les événements associatifs
Des réseaux comme Maires pour un Numérique Serein partagent des retours d’expérience. L’Assemblée Territoriale Numérique locale valide des chartes. L’Union pour l’Éthique Digitale aide à cadrer les appels d’offres.
Cette stratégie réduit la dépendance. Elle sécurise les données sensibles. Elle aligne les moyens avec l’intérêt général.
Sécurité locale : dépasser la vidéosurveillance et investir dans la cohésion sociale
Le budget de vidéosurveillance monte depuis deux décennies. Les résultats restent discutables. La Cour des comptes a déjà pointé des dérives, notamment à Paris. Beaucoup de caméras ne servent ni à prévenir, ni à résoudre la majorité des faits signalés.
Les municipalités peuvent changer de cap. La prévention humaine réduit les tensions. Les médiateurs de quartier renouent avec les habitants.
Des alternatives éprouvées, moins coûteuses et plus utiles
Plusieurs leviers se combinent. Les Maisons des jeunes et de la culture réaniment des centralités. Des tiers-lieux renforcent les liens intergénérationnels. Les sports de rue apaisent des zones de friction.
- 👟 Équipes de médiation piétonnes en soirée
- 🏀 Créneaux sportifs libres encadrés par des éducateurs
- 🎭 Ateliers théâtre-forum sur le cyberharcèlement
- 📚 Permanences d’accès au droit dans les bibliothèques
La ville fictive Monts-sur-Seine offre un exemple. Elle a gelé les achats de caméras. Elle a réaffecté 40% du budget vers la médiation et la culture de rue. Les signalements ont diminué. Les associations locales valident la méthode.
| Option de sécurité 🛡️ | Coût annuel estimé 💶 | Effet mesuré 📊 |
|---|---|---|
| Vidéosurveillance | Élevé | Contribution limitée 🧐 |
| Médiation de quartier | Modéré | Conflits désamorcés 👍 |
| MJC + tiers-lieux | Modéré | Participation accrue 👥 |
| Éducation au numérique | Faible | Prévention durable 🎓 |
Relier sécurité et santé publique numérique
La sur-exposition aux écrans accentue des vulnérabilités. Les communes peuvent associer prévention et santé mentale. Des cycles de formation apprennent à signaler les violences en ligne. Les familles trouvent un soutien neutre et gratuit.
- 🧠 Ateliers parents-enfants sur l’attention et le temps d’écran
- 👮 Cartes de signalement simplifiées en mairie
- 🤝 Partenariats avec associations spécialisées
- 🪧 Campagnes locales sans écrans publicitaires
Des collectifs comme le Collectif Déconnexion Urbaine soutiennent ces démarches. La bannière Solidarité Citoyenne Numérique relie santé, prévention et culture. L’ensemble dessine une autre idée de la sécurité publique.
Limiter l’IA, créer des emplois utiles : réparation, réemploi et restauration du bâti ancien
La tentation d’automatiser gagne des fonctions municipales. Pourtant, l’impact social interroge. Des emplois perdent du sens. Des postes disparaissent. Les élus peuvent mettre le cap sur des métiers utiles et durables.
La filière de la réparation constitue un gisement d’emplois. Elle prolonge la vie des appareils. Elle réduit les importations et le volume de déchets. En 2022, la planète a produit 62 milliards de kilos de déchets électroniques. Les villes peuvent infléchir cette trajectoire.
Programmes locaux pour freiner l’automatisation inutile
Les communes fixent des règles simples. L’IA ne remplace pas l’accueil. Les chatbots restent cantonnés à l’orientations des démarches. Les dossiers sensibles conservent un traitement humain.
- 🧭 Charte locale d’usage de l’IA, validée en conseil
- 📝 Évaluations d’impact emploi et éthique
- 🛑 Interdiction des décisions automatisées pour l’aide sociale
- 🔍 Transparence des algorithmes utilisés
Parallèlement, la ville stimule les emplois de proximité. Les ateliers de réparation reçoivent des subventions ciblées. Les ressourceries s’ancrent dans chaque quartier. Des marchés réservent des lots aux structures d’insertion.
| Filière locale 🧵 | Action municipale 🏛️ | Effet attendu 🌿 |
|---|---|---|
| Réparation électronique | Ateliers subventionnés | Déchets réduits ♻️ |
| Réemploi informatique | Parc reconditionné | Économies budgétaires 💡 |
| Bâti ancien | Chantiers écoles | Compétences relancées 🧱 |
| Conception « low-tech » | Aides à l’innovation frugale | Objets réparables 🔧 |
Former les « Citoyens Digitalement Actifs » et les artisans de demain
La compétence technique se construit localement. Des cycles courts forment à la maintenance. Des modules transverses enseignent l’éco-conception et le droit du numérique. Le dispositif s’adosse à des lycées pro et des centres sociaux.
- 🎓 Parcours « Tech sobre » de 6 mois
- 🧪 Lab municipal de test de réparabilité
- 🤝 Coopérations avec Commown, Telecoop, Noesya
- 🧮 Mentorat par des artisans du bâti
La ville structure l’écosystème via une Assemblée Territoriale Numérique. Les entreprises locales rejoignent l’Association Apaisement Numérique pour codévelopper des cahiers des charges. Ce maillage rend l’économie plus robuste.
Cette trajectoire valorise le travail utile. Elle limite l’empreinte environnementale. Elle redonne du sens à l’innovation locale.
Services « hors réseau », espaces publics sans écrans et lutte contre l’airbnbisation
La résilience devient un mot d’ordre. En avril 2025, une panne majeure a touché la péninsule ibérique. Ce type d’événement rappelle un fait simple. Les services essentiels doivent continuer sans réseau.
Les communes bâtissent des plans B. Les registres papier reviennent pour certains usages critiques. Des cartes d’information imprimées accompagnent les kits d’urgence. Les équipes apprennent à basculer en mode dégradé.
Continuité de service en cas de coupure
Les services prioritaires sont ciblés. L’état civil, les secours et l’eau passent en premier. Les équipes testent les scénarios. Les habitants sont informés à l’avance.
- 🧯 Protocoles papier pour l’état civil et l’aide sociale
- 📻 Radios locales et haut-parleurs de quartier
- 🔋 Groupes électrogènes pour sites critiques
- 🗺️ Plans d’affichage par points de rassemblement
| Service critique 🚨 | Canal principal 🌐 | Alternative « hors réseau » 🧭 |
|---|---|---|
| État civil | Portail en ligne | Registres papier 📒 |
| Alerte population | SMS / App | Sirènes + radios locales 📻 |
| Eau et assainissement | SCADA connecté | Procédures manuelles 🧰 |
| Santé publique | DMP / Mails | Centres d’accueil physiques 🏥 |
Espaces publics apaisés et régulation du logement
Les écrans publicitaires saturent l’attention. Leur retrait redonne de l’air aux places et aux transports. La pollution lumineuse recule. Les dépenses énergétiques aussi.
La lutte contre l’airbnbisation complète cette action. Des quotas par quartier protègent le parc résidentiel. Des contrôles ciblés limitent les abus. Les habitants retrouvent des loyers soutenables.
- 🚏 Charte anti-screens dans l’espace public
- 🌃 Extinction nocturne mieux calibrée
- 🏘️ Registre des meublés touristiques
- 🔎 Contrôles croisés cadastre/plateformes
La communication vers le public s’adapte. Les villes renforcent le journal municipal et les lettres papier. Elles ouvrent des canaux numériques décentralisés. Mastodon et Mobilizon permettent une information moins captive.
| Canal d’info 📣 | Usage recommandé ✅ | Avantage citoyen 🤝 |
|---|---|---|
| Journal municipal | Décisions et services | Accès universel 📰 |
| Newsletter ciblée | Abonnés volontaires | Moins de bruit 📬 |
| Mastodon | Alertes et échanges | Moins de dépendance 🐘 |
| Mobilizon | Agenda local | Événements lisibles 📅 |
Des réseaux comme le Forum des Villes Apaisées partagent des retours concrets. Les communes s’entraident via la Solidarité Citoyenne Numérique. L’objectif reste d’offrir des services fiables, même quand tout s’éteint.
Gouvernance locale et alliances citoyennes : faire vivre l’« Union pour l’Éthique Digitale »
Une politique d’apaisement numérique exige une gouvernance claire. Les élus fixent un cap. Les directions opérationnelles traduisent les objectifs. Les habitants participent au suivi et au contrôle.
Les communes mettent en place une instance dédiée. Un comité de pilotage réunit agents, associations et experts. Il publie un tableau de bord accessible. Les décisions gagnent en transparence.
Indicateurs et budgets orientés résultats
Les indicateurs s’attachent aux usages. Le temps d’écran dans les équipements municipaux baisse. Les dépenses de licences diminuent. Les actions de médiation montent en puissance.
- 📊 Tableau de bord trimestriel public
- 💶 Réallocation progressive des budgets IT
- 🧩 Évaluation citoyenne annuelle
- 🧭 Audit éthique des algorithmes
| Indicateur clé 🎯 | Point de départ 🟡 | Objectif 24 mois 🟢 |
|---|---|---|
| Licences propriétaires | 70% du parc | 30% du parc ✅ |
| Écrans publicitaires | Centres et stations | 0 en zone sensible 🚫 |
| Déchets électroniques | Base locale | -40% ♻️ |
| Usage IA en décision | Pilotes non cadrés | Charte + contrôle 🔍 |
Alliances et participation continue
Les réseaux jouent un rôle d’accélérateur. Le Forum des Villes Apaisées mutualise des guides. Maires pour un Numérique Serein diffuse des modèles de clauses. L’Union pour l’Éthique Digitale soutient les communes dans leurs arbitrages.
La participation citoyenne prend plusieurs formes. Des jurys tirés au sort examinent des projets. Des budgets participatifs financent des labs de réparation. Des ateliers ouverts forment les Citoyens Digitalement Actifs.
- 🗳️ Jurys citoyens sur les projets d’IA
- 🧰 Budget participatif orienté sobriété
- 🧑🏫 Formations « hygiène numérique »
- 🤝 Pactes locaux avec associations et écoles
Cette gouvernance garde le cap. Elle évite l’effet d’annonce. Elle inscrit la transformation dans la durée.
On en dit quoi ?
Ce plan en 10 points choisit la voie du réalisme. Les communes récupèrent des marges de manœuvre, sans diaboliser la technologie. Les priorités s’alignent avec l’intérêt général, la santé publique et l’écologie.
La bataille se gagne sur le terrain. Les budgets se déplacent vers l’humain, la réparation et la proximité. Un nouveau contrat se dessine entre élus, agents et habitants. La désescalade numérique n’est pas un renoncement. C’est un choix de société local, mesurable et réversible.
Quelles villes françaises ont déjà amorcé une sortie des GAFAM ?
Lyon pilote des services ouverts et des formats interopérables. Échirolles a engagé une migration bureautique et collaborative. D’autres communes rejoignent ce mouvement via des réseaux comme Maires pour un Numérique Serein.
Comment mesurer l’efficacité d’un retrait des écrans publicitaires ?
Les communes suivent trois indicateurs : consommation électrique économisée, baisse des plaintes liées à la pollution lumineuse, et perception du cadre de vie via des baromètres locaux.
L’IA a-t-elle encore une place en mairie ?
Oui, pour des tâches d’appoint et encadrées, comme l’orientation des usagers. Les décisions sensibles restent humaines, selon une charte éthique locale et des audits réguliers.
Comment prévenir les coupures réseau pour les services essentiels ?
Les villes déploient des protocoles « hors réseau » : registres papier, radios locales, sirènes et plans d’affichage de quartier. Des tests trimestriels valident la capacité de bascule.
Quels bénéfices pour l’emploi local ?
La réparation, le réemploi et la restauration du bâti ancien créent des emplois pérennes et utiles. Les filières s’appuient sur des ateliers de proximité et des marchés publics adaptés.
Journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies, passionnée de gadgets et d’innovations. À 39 ans, je décrypte chaque jour l’impact du numérique sur notre quotidien et partage mes découvertes auprès d’un large public averti ou curieux.

